Nuclear disarmament: Algeria member of UN expert group on elaboration of draft international treaty

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APS : mardi, 14 mars 2017
NEW YORK – L’Algérie a été désignée membre d’un groupe d’experts onusiens de haut niveau, chargé d’élaborer un projet de traité international, visant l’interdiction de la production de matières fissiles pour la fabrication d’armes nucléaires,
a-t-on appris mardi auprès de la représentation diplomatique de l’Algérie auprès des Nations Unies.
Le groupe d’experts, établi par la résolution 71/259 de l’Assemblée générale des Nations Unies, est composé de 25 pays, choisis par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sur la base de l’engagement et de la contribution de ces pays dans les efforts internationaux visant le désarmement et la non-prolifération nucléaires.
Le groupe de haut niveau aura également pour mandat de préparer les futures négociations internationales sur l’interdiction de la production des matières fissiles, telles que l’uranium et le plutonium, nécessaires à la fabrication des armes nucléaires, a-t-on précisé de même source.
L’Algérie, qui accorde la plus grande importance aux questions du désarmement et de la non-prolifération, a toujours soutenu les efforts internationaux visant l’interdiction et l’élimination totale des armes nucléaires, et ce afin de réaliser l’objectif ultime d’un monde exempt du danger nucléaire.
A ce titre, la conclusion de ce traité figure parmi les 13 mesures pratiques en matière de désarmement nucléaire, adoptées l’an 2000, par la Conférence d’examen du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui a été présidée par l’Algérie.
L’Algérie a également été à l’origine d’une décision historique (CD/1864), adoptée par la Conférence du désarmement des Nations Unies en 2009, créant un groupe de travail au sein de cette instance afin de lancer des négociations sur l’interdiction de la production de matières fissiles pour la fabrication d’armes nucléaires.
En outre, la résolution 71/259 a été adoptée en 2016, lors de la présidence algérienne de la 71e session de la Commission des Nations Unies chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale.
Ainsi, le futur traité constitue une étape concrète dans un processus continu vers le désarmement nucléaire, et permettra dans le futur de réaliser plusieurs objectifs importants pour la sécurité internationale, notamment l’arrêt de la production de nouvelles armes nucléaires, et la limitation du risque que des matières fissiles tombent entre les mains de groupes terroristes.

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