Dialogue, social protection in Algeria are “rich experiences, model to be shared”

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APS : mardi, 20 décembre 2016
ALGER – Le dialogue et la protection sociale en Algérie sont des “expériences riches” et “un modèle à partager”, a indiqué mardi à Alger, le directeur du département gouvernance et tripartisme à l’Organisation internationale du travail (OIT), Moussa Oumarou.
“Le dialogue social et la protection sociale en Algérie sont des expériences riches qui constituent, à bien des égards, un modèle à partager à l’occasion de rencontres internationales”, a-t-il dit, lors d’un colloque sur le partage de l’expérience algérienne en matière de dialogue et de protection sociales.
Il a salué, dans ce contexte, l’engagement du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en faveur d’une “économie de solidarité”, et de la création d’emplois, comme conditions “essentielle” d’un développement “global et durable”.
M. Oumarou a salué également les récentes mesures prises par le gouvernement, pour étendre la protection sociale aux travailleurs, dans l’économie informelle et aux universitaires diplômés, pendant la période de recherche d’emploi.
Il a ajouté qu’avec ces dispositions, le système de protection sociale algérienne, devient parmi les “meilleurs au monde”, en terme de couverture sociale, car il couvre “environ 90% de la population, ce qui constitue un exemple de progrès notamment en Afrique et dans le monde arabe”.
Pour lui, le dialogue social et le tripartisme constitueront les “principaux outils” pour trouver des solutions “durables et équilibrées” aux défis posés à tous les pays pour assurer une “gouvernance participative” des affaires publiques.
Il a indiqué que le dialogue social est “un outil “permettant la concertation et l’échange d’information entre les partenaires sociaux sur des questions d’intérêts commun que ce soit sur le plan politique ou économique.
“Quant à la sécurité sociale, elle représente un ensemble de mécanisme de prévoyance collective essentiel pour atténuer la pauvreté, les inégalités et stimuler la croissance inclusive, en améliorant la santé ainsi que la capacité des personnes vulnérables afin qu’elles contribuent, de manière effective, à l’augmentation de la productivité et au développement de l’économie nationale”, a-t-il indiqué.
Pour le représentant de l’OIT, la création d’emplois, les droits au travail, la protection et le dialogue sociales et l’inégalité entre homme/femme sont au cœur de l’agenda du travail décent, qui est lui-même un des objectifs du développement durable.
Il a ajouté, dans le même, sillage, qu’au cours de l’AG de l’ONU, en septembre 2015, le travail décent et ses piliers sont devenus des éléments “centraux” du nouveau programme de développement durable pour 2030.
Il a relevé que l’objectif 8 du programme pour 2030 invite à promouvoir une croissance économique “soutenu, durable et partagée”, un “plein emploi productif et un travail décent”, soulignant que cet objectif sera un “domaine d’engagement essentiel” pour l’OIT et ses mandants.
M. Oumarou a soutenu, que pour faire avancer le progrès social et la productivité économique, il fallait avoir la stabilité, car conjuguées à la paix social, elles favorisent la croissance et le développement.
“A travers ce dialogue, vous recherchez des solutions équilibrées aux défis économiques et sociaux. Vous cherchez des solutions aux conflits, des voies pour faire avancer le progrès social”, a-t-il dit.
Il ajouté que durant cette période “critique” marquée par une “crise économique” mondiale qui perdure, doublée d’une baisse des cours des matières premières, les défis liés à la promotion du travail décent et notamment à la protection sociale et à l’emploi deviennent une “priorité partagée” et dans ce cadre le dialogue social constitue un “levier important” pour trouver des “solutions consensuelles et durables”.
“Le recours systématique au dialogue social permet de mobiliser les acteurs tripartite de vos pays pour trouver les compromis nécessaires et faire face à ces nombreux défis”, a-t-il souligné.
M. Oumarou a indiqué que la dignité, la prospérité et la justice sociale sont “au cœur” de l’agenda du travail décent, relevant que ces valeurs sont “pleinement reflétées” dans ce que “vous souhaitez réaliser à travers notamment le partage de l’expérience algérienne en matière de tripartisme et de protection sociale.
“Le travail décent est capital pour la stabilité des famille et des communauté, afin de garder l’espoir pour les jeunes femmes et homme”, a-t-il estimé.

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