Algeria-UAE: Economic operators willing to engage in promising partnership projects

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APS : mardi, 22 novembre 2016
ALGER- Des opérateurs économiques algériens et émiratis participant à la deuxième édition du Forum d’investissement algéro-émirati organisé lundi à Alger, ont exprimé leur volonté de créer des projets de partenariat bilatéraux qui se focaliseront sur des secteurs prometteurs tels que l’agriculture et les énergies renouvelables.
S’exprimant lors de ce forum, les représentants des opérateurs économiques des deux pays ont été unanimes à relever l’existence de multiples opportunités de partenariat entre l’Algérie et les Emirats Arabes Unis, indiquant que ces opportunités n’avaient pas été exploitées de façon optimale bien qu’elle aient connues un développement ces dernières années.
L’amendement de la loi sur l’investissement auquel s’ajoutent les mesures initiées dans le cadre du nouveau modèle économique adopté récemment par le Gouvernement pour faire face à la crise financière due à la chute des prix du pétrole, constitue une “aubaine” à même d’inciter les investisseurs et sociétés émiratis à établir des partenariats avec leurs homologues algériens.
A cet effet, M. Ibrahim El Mahmoud, Secrétaire général adjoint de l’Union des chambres de commerce et d’industrie de l’EAU a appelé les sociétés de son pays à tirer profit des “opportunités exceptionnelles” qu’offre l’Algérie grâce aux grandes richesses naturelles dont elle dispose en vue de bénéficier des mesures incitatives offertes par le Gouvernement algérien.
Les secteurs de l’agriculture, des énergies renouvelables, du tourisme, de la santé et des transports, figure parmi les secteurs prisés par les opérateurs émiratis.
Dans ce contexte, le Secrétaire Général de l’Union des chambres de commerce et de l’industrie de l’EAU, Hamid ben Mohamed ben Salem a mis en avant l’intérêt que manifeste la délégation émiratie, composée principalement des sociétés du secteur privé, pour les opportunités qu’offre le marché algérien dans ces domaines.
La société “El Dahra Holding” qui active dans le secteur agricole figure parmi les sociétés qui souhaitent investir en Algérie. Cette société a mis en place une stratégie pour réaliser des projets dans l’aliment de bétail et les produits alimentaires à partir de 2017, souligne son directeur Slimane
Nouaimi.
Cet investisseur a indiqué qu’il rencontrerait au cours des rendez-vous “B to B” organisés en marge de ce forum d’investissement, quatre sociétés algériennes intéressées par la sécurité alimentaire en vue de créer une joint-venture.
La partie algérienne a, quand à elle, mis l’accent au cours de cette rencontre sur la nécessité de réactiver les accords conclus entre les deux parties dans divers domaine.
A cet égard, le Président du Forum des chefs d’entreprises, M. Ali Haddad, a indiqué qu’il était temps d’insuffler une dynamique à l’investissement en vue d’apporter des changements à l’état actuel des relations économiques et commerciales caractérisées par de faibles échanges sur le plan commercial tournant exclusivement à l’avantage d’une seule partie.
Ainsi, en 2015, les échanges commerciaux entre l’Algérie et les Emirats Arabes Unis n’ont pas franchi le seuil des 350 millions de dollars selon des chiffres avancés par la Chambre de commerce et d’industrie.
Toujours selon M. Haddad, les exportations de l’Algérie vers ce pays ont connu un recul de l’ordre de 23 % tandis que les importations ont enregistré une augumentation de l’ordre de 27% au cours de la même année .
Le nombre d’entreprises émiraties établies en Algérie est estimé à 14 activant essentiellement dans les secteurs bancaire, immobilier, ainsi que ceux des services du transport maritime, ce qui est considéré comme minime au vu des potentialités de partenariat économiques que recèlent les deux pays.
L’intervenant affirme, à ce propos, que la régle des 49/51 régissant l’investissement étranger en Algérie n’est nullement injuste, car elle accorde des avantages exceptionnels aux investissements qui créent de la richesse et de l’emploi.
Le Président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, M. Mohamed Laid Benamor, a mis l’accent sur la nécessité de lever les obstacles qui entravent l’évolution du commerce environemental et d’oeuvrer à l’encouragement du partenariat bilatéral.
” Il est temps pour nous d’être opérationnels et d’unifier nos vues pour créer un climat propice à même de constituer un espace idéal pour l’échange dans le domaine économique” a-t-il ajouté.

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