Algeria can join BRICS group by 2030

APS : Jeudi, 13 Décembre 2018
ALGER – L’Algérie peut rejoindre le club des pays émergeants membres du BRICS d’ici 2030 en s’appuyant sur son programme de diversification économique adopté en 2016 et sur l’accord de partenariat stratégique signé
avec la Chine, a estimé jeudi le directeur de l’Ecole nationale supérieure de sciences politiques, Mustapha Saïdj.
Intervenant à l’occasion de la signature d’une convention de partenariat entre l’Ecole nationale supérieure de sciences politiques et l’Université de Shanghai, M. Saïdj a affirmé que l’Algérie peut rejoindre d’ici 2030 le groupe des BRICS, soulignant que l’appellation de ce cadre de partenariat changera pour devenir les “BRICSA”, avant de saluer la réalisation des projets phares engagés par le gouvernement afin de faire de l’Algérie “une puissance économique dans la région méditerranée”.
A ce propos, le directeur de l’Ecole nationale de sciences politiques a cité le grand projet du Port centre à Cherchell qui permettra à l’Algérie de disposer d’une “infrastructure d’envergure” qui reliera, grâce à la route transsaharienne, l’Asie et l’Afrique.
Evoquant une relation “historique très forte” entre Alger et Pékin, depuis la reconnaissance par la Chine du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), en décembre 1958, M. Saidj a ajouté que le lancement du satellite algérien ALCOMSAT, la réalisation de la nouvelle aérogare internationale, la signature d’un accord dans le cadre de l’initiative “la Route et la sécurité” avec la Chine conjuguée à tous les projets lancés dans le cadre de la diversification de l’économie nationale permettront à l’Algérie d’intégrer le cercle des “Nations émergentes”.
“L’Algérie a été le premier pays arabe à signer en 2014 l’accord de partenariat stratégique avec la Chine, dans le cadre de l’initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cet accord commence à donner ses fruits”, a souligné M. Saidj, citant, dans ce contexte, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays qui avoisine annuellement les 10 milliards de dollars et le montant de 10 milliards de dollars des contrats obtenus par les entreprises chinoises en Algérie, dans les domaines industriels et de travaux publics.
L’adhésion à l’initiative chinoise “la Ceinture et la Route” permettra également à l’Algérie de bénéficier de nombreux avantages, a soutenu encore l’intervenant.
A propos de cette initiative, le directeur de l’Université des études internationales de Shanghai, Li Yan Song, a indiqué, pour sa part, qu’elle est “partagée” et vise “le progrès des pays signataires dans l’esprit d’égalité et de respect mutuel”.
S’appuyant, entre autres, sur la réalisation de projets d’investissements dans les infrastructures et du développement des flux d’échanges commerciaux et économiques, cette initiative lancée en septembre 2013 a suscité des réactions “très positives” au sein de la communauté internationale, a fait savoir M. Song.
Plus de 130 pays et 70 organisations internationales ont déjà signé 270 accords de coopération avec la Chine, alors qu'”un grand nombre de projets de coopération ont déjà été réalisés”, a-t-il ajouté.
Affirmant que Pékin est animé par une volonté de fonder un “partenariat gagnant-gagnant, sans conditions préalables”, le directeur de l’Université de Shanghai a plaidé pour “une mondialisation assurant la prospérité des peuples et non la confrontation”.

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