Two Algerian films awarded at Geneva International Oriental Film Festival

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APS : Dimanche, 17 Avril 2016
GENEVE (Suisse)- Les films algériens “Maintenant ils peuvent venir” de Salem Brahimi et “Babor Casanova” de Karim Sayad ont été primés au 11e Festival international du film oriental de Genève (Fifog) qui a pris fin samedi soir, a-t-on appris auprès des organisateurs.
En compétition dans la catégorie “Court métrage Swiss Made”, le documentaire de fiction “Babor Casanova” a été couronné du Prix “Fifog d’or”, la plus haute distinction dans la catégorie.
Le jury a motivé son choix par “la liberté” de ton du film, “délivré dans un langage cinématographique alliant avec justesse fiction et documentaire”.
Sorti en 2015, “Babor Casanova”, le raconte l’histoire de deux jeunes supporters d’un Club sport ils se rendent au stade pour soutenir leur équipe favorite.
Coproduction algéro-suisse, le film a participé à plusieurs manifestations cinématographiques dont le Festival du film de Locarno (Suisse) tenu la même année. Il a recemment été distingué au 38e Festival international du court-métrage de Clermont Ferrand (France).
Le long métarge “Maintenant ils peuvent venir” a reçu la “Mention spéciale” du jury, alors que “Sivas” (Turquie) a décroché le Fifog d’or de la compétition officielle.
“Maintenant, ils peuvent venir”, un long métrage adapté du roman éponyme d’Arezki Amellal (également co-scénariste du film) évoque la “décennie noire” à travers l’histoire de Noureddine- contraint par sa mère au mariage avec Yasmina- qui se bat pour exister et vivre dans une société en proie à la violence et à l’intégrisme dans les années 1990.
“Madame Courage” de Merzak Allouache et “Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj avaient pris part à la compétition officielle du Fifog aux côtés d’autres films dont “Kousayla” (2015) de Tahar Houchi, projetés hors compétition.
Présidée à titre honorifique par la romancière algérienne Ahlam Mosteghanemi, le 11e Fifog a été dédiée à la mémoire de l’acteur égyptien Omar Sharif, décédé en 2015.
Fondé en 2006, le festival se veut une vitrine du cinéma de l’Orient à travers des projections en plus des rencontres, ateliers, débats et conférences en rapport avec le 7e art.

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