Panel: Need for joint action for Africa's sustainable development
APS : dimanche, 04 décembre 2016
ALGER – Des participants au panel d’ouverture du Forum africain d’investissements et des affaires d’Alger ont souligné samedi la nécessité d’une action commune entre Etats et entreprises en vue d’un développement économique durable du continent.
Les différents intervenants ayant pris la parole lors de ce panel ont relevé à l’unanimité l’urgence pour les pays africains de “s’unir pour faire face aux défis et menaces auxquels l’Afrique est confrontée” sur les plans économique et social.
Dans ce sens, le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, a indiqué qu’il y a un besoin d’échanges entre pays africains, alors que le monde connait des bouleversements géostratégiques et incertitudes climatiques, alimentaires, sanitaires et économiques.
Il a déclaré à la presse, en marge du Forum, que des accords et des contrats seront signés dimanche et lundi entre des opérateurs algériens et leurs homologues africains dans divers secteurs d’activité.
De son côté, le vice-président de la Banque africaine du développement (BAD), Amadou Hott, a présenté la stratégie adoptée par l’institution pour une croissance durable et inclusive du continent.
Baptisée “Top 5”, cette stratégie s’articule autour de cinq objectifs prioritaires à savoir : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations, a-t-il énuméré.
Selon le représentant de la BAD, ces axes peuvent constituer “un cadre référentiel aux entreprises africaines et des opportunités pour lancer des projets d’investissement”.
Le directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI), Li Yong, a, pour sa part, affirmé que l’industrialisation pourrait constituer le principal vecteur de développement économique et social en Afrique.
A cet effet, il a appelé les investisseurs à opter davantage pour des projets communs de partenariat notamment dans l’énergie, les infrastructures et les services en mettant un accent particulier sur les télécommunications et les finances.
La ministre kényane des Affaires étrangères, Mme Amina Mohamed Djibril, a quant à elle, suggéré de lever toutes les contraintes et barrières administratives face à l’intégration économique en Afrique, citant particulièrement les contraintes liées à la libre circulation des personnes et marchandises en Afrique.
Les avancées réalisées dans ce sens au niveau de la région de l’Afrique de l’Est, représente, selon elle, “un modèle à suivre”, donnant l’exemple de la suppression de l’obligation de visas et de permis de travail pour les populations circulant dans cet espace régional.
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