Need for comprehensive approach to address issues of migration, asylum

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APS : Lundi, 26 Mars 2018
GENEVE – Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé lundi à Genève que le traitement positif des phénomènes de la migration et de l’asile nécessitait l’adoption d’une “approche globale”
qui s’intéresse aux différents aspects liés à la sécurité, aux droits de l’Homme et aux principales causes à l’origine de ces phénomènes.
Dans une allocution prononcée aux travaux de la 138e Assemblée générale de l’Union interparlementaire (UIP), dans laquelle il a évoqué la position de l’Algérie vis-à-vis des questions des réfugiés et de la migration clandestine, M. Bensalah a précisé que le “traitement positif de la migration et de l’asile requiert l’adoption d’une approche globale qui s’intéresse aux différents aspects de ces phénomènes liés à la sécurité, aux droits de l’Homme et aux principales causes à l’origine de ces phénomènes, tels que les conflits armés, l’instabilité politique, l’absence de développement et le chômage”.
Le président du Conseil de la nation a mis l’accent sur l’importance “d’encourager la migration légale réglementée, profitable pour le pays d’origine et d’accueil, en tant que phénomène lié à l’histoire de humanité et une source de richesse économique, culturelle et scientifique, au service de tous les peuples”.
Il a ajouté à ce propos que la communauté internationale “est appelée à engager une réflexion profonde sur l’impact positif de la migration légale internationale sur les processus de développement des pays”.
“Nous devons lors du traitement des questions de l’asile et de la migration prendre en compte les préoccupations et les intérêts des pays d’origine, de transit et d’accueil, de manière équilibrée et juste”, a indiqué M. Bensalah, soutenant que l’aboutissement de cette démarche exigeait la révision des politiques inefficientes et l’engagement de toutes les parties, selon les conditions et les capacités nationales de chacune, à contribuer volontairement aux efforts internationaux pour faire face aux phénomènes de l’asile et de la migration”.
Les instances nationales élues et représentatives des peuples “sont appelées à contribuer à la sensibilisation et à la définition des moyens adéquats pour renforcer le système mondial d’accueil des migrants et réfugiés”, a-t-il dit, estimant que la migration clandestine “constitue une menace pour le système mondial d’accueil des réfugiés et migrants actuellement en vigueur, d’où l’impératif de l’endiguer, dans le respect des droits de l’homme et des droits des réfugiés et migrants réguliers”.
Dans cette perspective, l’Algérie plaide pour “l’adoption d’une approche basée sur des mesures préventives et la consécration de la coordination, de la solidarité et de l’équilibre dans le partage des responsabilités et des charges entre les pays d’origine, de transit et d’accueil et saisit cette occasion (l’Algérie) pour rappeler la tragédie humaine engendrée par la migration clandestine et les pertes humaines importantes déplorées lors des traversées des déserts et des mers”, a-t-il poursuivi.
L’Algérie, de par sa position géographique, “est à la fois un pays d’origine, de transit et d’accueil, faisant face à d’importants flux de migrants et de réfugiés”, a ajouté M. Bensalah, précisant qu'”elle adopte une politique qui tient compte des aspects humains, veille à consacrer les contenus des conventions internationales et encourage la coordination et la coopération avec les pays concernés par la migration et les réfugiés”.
L’Algérie “a pleinement conscience des aspects inhérents aux situations à caractère humanitaire, se considérant un pays d’accueil pour tous ses hôtes”, a-t-il souligné, mettant en avant “sa coopération avec l’ensemble des mécanismes des droits de l’homme et ses engagements vis-à-vis des traités internationaux et régionaux pertinents”.
“L’Algérie est convaincue que le traitement du phénomène de la migration et de l’asile exige la réalisation effective du développement durable, avec ses exigences liées à la réalisation de la croissance, de la prospérité sociale, de l’emploi et de la paix, conformément aux objectifs du millénaire et du développement durable”, a estimé M. Bensalah, indiquant que “la réalisation de ces objectifs exigeait “davantage de coopération et de coordination en particulier concernant les menaces sécuritaires actuels notamment la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier”.
“L’Algérie qui est profondément convaincue que le droit international constitue la principale référence pour la résolution des conflits, appelle sur la base de ses convictions, au “règlement des conflits régionaux et internationaux”, a soutenu le président du Conseil de la nation, d’où la nécessité d’accélérer la résolution du conflit au Sahara Occidental, conformément aux exigences de la légalité internationale”.
Concernant la cause palestinienne, M. Bensalah a affirmé que “l’Algérie rejette tout changement du statut juridique de la ville sainte d’El Qods”, réitérant “son soutien constant aux droits légitimes du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods pour capitale”.
Abordant la situation en Libye, en Syrie et au Yémen, M. Bensalah a dit que “l’Algérie aspire à la poursuite des efforts, en faveur d’un règlement politique des situations prévalant de ces pays”.

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