Libya crisis: UN, neighbouring countries stress underline need to implement UN Action Plan

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APS : Mardi, 22 Mai 2018
ALGER – L’Algérie, la Tunisie et l’Egypte, pays voisins de la Libye, ont réitéré la nécessité de mettre en œuvre la feuille de route de l’ONU pour la résolution politique de la crise libyenne et d’assurer les conditions propices
à son accélération conformément à la vision de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, qui a promis de dévoiler incessamment des propositions pour un référendum ou des élections nationales.
Dans un communiqué final sanctionnant la réunion ministérielle tripartite (Algérie, Tunisie et Egypte) présidée par le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, à laquelle ont pris part ses homologues égyptien, Sameh Chokri, et tunisien, Khemaies Jhinaoui, le trois pays ont mis en avant “l’importance de la mise en œuvre du plan d’action onusien”.
Ils ont également salué “les avancées réalisées” dans ce sens, appelant toutes les parties libyennes dont celles influentes à “davantage de concessions pour mettre l’intérêt national au dessus de toute autres considérations et à réaliser le consensus national pour dépasser l’étape de transition”.
Les trois ministres ont souligné à l’issue de cette réunion qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative tripartite consacrée à l’examen des développements de la situation en Libye “l’impératif d’assurer toutes les conditions propices pour l’accélération de la mise en oeuvre du plan d’action onusien”.
Ils ont exhorté, dans ce sens, les parties libyennes à assumer pleinement leur responsabilité et à poursuivre, de bonne foi, leur adhésion à la concrétisation de ce processus à travers “la réalisation d’un consensus élargis conduisant à une réconciliation nationale globale”.
En outre, les ministres ont mis en avant “l’importance de la contribution à l’accélération de ce processus et du contenu du plan d’action en faveur de la Libye”, mettant en garde que “tout retard pour la résolution de la crise pourrait ouvrir la voie à davantage d’escalade, de violence, de terrorisme et de conflits”.
Les trois ministres ont, par ailleurs, mis en exergue l’importance de tenir compte de la contribution des Libyens à toutes les concertations et aux efforts régionaux et internationaux visant la mise en oeuvre du processus de règlement, affirmant que “la solution politique doit être inter-libyenne et issue de la volonté et du consensus de toute la composante du peuple libyen”.
Ils ont examiné également les efforts complémentaires des trois pays pour l’accompagnement des Libyens pour qu’ils puissent “dépasser le blocage politique” et préservant ainsi l’unité et la souveraineté du pays et son intégrité territoriale, réaffirmant “leur soutien à la feuille de route pour la Libye, présentée par l’Envoyé spécial du SG de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé et adoptée par le Conseil de sécurité le 10 octobre 2017”.
Rôle central de l’ONU
A ce propos, ils ont souligné “le rôle central de l’ONU dans la mise en œuvre des clauses de l’accord politique libyen, signé le 17 décembre 2015, en vue de mettre fin à la crise libyenne et d’édifier des institutions nationales fortes notamment une armée unifiée et des services de sécurité dont la mission est le maintien de l’ordre public, la lutte contre le terrorisme outre des institutions économiques unifiées et efficaces”.
Parallèlement, l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a appelé lundi les dirigeants libyens à faire avancer le processus politique pour tenir des élections “au plus tôt” dans ce pays, lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
“Il est essentiel que le processus politique avance”, a-t-il dit. “Alors que les élections devraient se tenir au plus tôt, les conditions adéquates sont nécessaires, avec un nouveau cycle d’inscriptions électorales, un engagement à l’avance à respecter les résultats, et des arrangements financiers et en matière de sécurité”, a-t-il précisé.
Ghassan Salamé a promis de dévoiler des propositions pour un référendum ou des élections nationales lors d’une prochaine rencontre avec le Conseil de sécurité, tablant toujours sur un scrutin en 2018.
“Le statu quo n’est pas acceptable et il appartient désormais aux acteurs politiques libyens de respecter la volonté populaire qui est favorable aux élections”, a-t-il réagi.

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