Investment climate in Algeria, continuously improving

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APS : Lundi, 09 Avril 2018
AMMAN- Le Directeur général de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri a affirmé, dimanche à Amman, que le climat d’investissement en Algérie est en “constante amélioration”
au regard des “grandes” mesures prises par le gouvernement pour renforcer et faciliter l’investissement au service de l’économie nationale.
Dans une déclaration à l’APS en marge des travaux du 2ème et dernier jour du 16e Forum arabe des entreprises abrité par la Jordanie, M. Mansouri a fait état du nouveau code d’investissement le considérant “un pas important au processus des réformes économiques en vue de mettre en place un dispositif législatif stable, transparent, intégré et cohésif à même de garantir l’efficacité dans la réalisation des projets économiques”.
A cet égard, il a rappelé du nouveau dispositif de soutien à l’investissement le qualifiant de “judicieux et bien ficelé” qui gère le domaine de l’investissement en Algérie depuis 2016, et s’appuie sur les principes d’assurer la sécurité et octroyer des garanties aux profits de l’investisseur, en général, et à l’investisseur étranger, en particulier, dont l’annulation des lois à effet rétroactif et la possibilité de cession d’actifs ainsi que la garantie du transfert des profits et de la transparence, outre la protection contre la confiscation administrative.
Ce dispositif de soutien à l’investissement accorde des incitations et avantages communes aux projets de production de services et biens dans les activités habilitées et autres incitations pour les activités prioritaires (industrie et agriculture) à travers les exonérations fiscales et parafiscales pour une durée allant jusqu’à 10 ans et des aides de financement et de soutien pour acquérir le foncier, a ajouté M. Mansouri.
S’agissant de l’impact et de l’effet d’incitations et avantages octroyés, le directeur général de l’ANDI a fait savoir que les projets d’investissement seront grandement utile et profitable, étant donné les présents moyens de production et les prix d’énergie très réduits.
Répondant à une question relative aux projets d’investissements étrangers lancés avec des opérateurs nationaux, le responsable a révélé que le nombre de ces investissements étrangers, y compris les pays arabes, s’était élevé, notamment courant 2017, passant à plus de 167 projets, soit la plus grande partie du taux total d’investissements étrangers enregistrés ainsi que de la création des emplois.
La qualité des investissements enregistrés à l’ANDI démontre une orientation vers les secteurs de l’industrie, du tourisme et des grandes infrastructures, “conformément aux objectifs et choix prévus par le plan d’action du gouvernement et sa stratégie de développement et de diversification de l’économie nationale au vu de la conjoncture actuelle”, a-t-il ajouté.
A ce propos, M. Mansouri a souligné que conformément à la nouvelle loi d’investissement, la priorité est accordée aux projets créateurs de richesse et de postes d’emploi dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme, ajoutant que “plusieurs investisseurs arabes ont exprimé, lors de l’exposition organisée en marge de cette manifestation, un vif intérêt au pavillon algérien” .
Au terme de l’exposé présenté par l’ANDI sur l’Algérie et les opportunités d’investissement, “les investisseurs arabes ont demandé plus de détails sur le climat d’affaire en Algérie ainsi que les opportunités d’investissement offertes aux investisseurs étrangers par l’Etat”, a fait savoir le DG de l’ANDI, ajoutant qu'”un nombre important d’investisseurs notamment irakiens, jordaniens, syriens et égyptiens ont exprimé leur disposition pour investir en Algérie”.
Concernant la règle 49-51 adoptée par l’Etat dans les partenariats avec les étrangers, M. Mansouri a réaffirmé que ladite règle “n’entrave en aucune façon l’opération d’attirer les investissement après avoir éclairci ses dimensions réelles”. Cette règle, poursuit-t-il, “était imposée pour préserver la souveraineté du pays et protéger l’économie nationale avec ses deux secteurs, public et privé”.

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