Messahel: Algerian experience in fight against terrorism, a “reference” at UN

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APS : Lundi, 13 Mars 2017
ALGER – Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a affirmé que l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme est désormais
une “référence” au niveau de l’Organisation des Nations unies.
“L’expérience algérienne est désormais une référence aux Nations unies, l’Algérie ayant déjà soumis un document sur les moyens de lutte contre le radicalisme”, a indiqué M. Messahel qui était dimanche soir l’invité de l’émission (Hiwar essaa) de la télévision algérienne.
Il a précisé que l’Algérie présentera lors de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations unies, un nouveau document sur le rôle de la démocratie dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent partant de sa propre expérience.
Il a souligné à ce propos, les efforts de l’Algérie en la matière à travers l’organisation de nombreux ateliers sur le rôle de la démocratie dans la lutte contre le radicalisme, insistant sur le rôle capital de la diplomatie algérienne dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent à la lumière des conflits et crises autour du pays.
La solution politique inclusive par le dialogue et la réconciliation… Une approche algérienne par excellence pour le règlement des crises
Depuis l’éclatement de la crise libyenne et autres crises dans certains pays arabes, l’Algérie n’a de cesse prôné la solution politique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale entre les enfants d’un même peuple, loin de toute ingérence étrangère.
A cet effet, M. Messahel a rappelé que l'”Algérie a affirmé depuis le début de la crise libyenne et même avant, qu’il n’y a d’autre solution à la crise hormis celle politique”.
Elle (l’Algérie) a ainsi, mis en garde contre “les répercussions de l’intervention militaire en Libye et le chaos qui en a découlera tant au plan interne que dans les pays voisins”, chose d’ailleurs confirmée par “le chaos généré par l’intervention militaire en Libye et son incidence sur la situation au Mali”.
L’approche algérienne pour le règlement de la crise en Libye, rappelle M. Messahel “repose sur plusieurs fondements, le premier étant la solution politique, le deuxième le dialogue inter-libyen, le troisième la préservation de l’intégrité territoriale de la Libye et, enfin le quatrième est que la solution émane des Libyens et non imposée de l’extérieur”.
Dans le même contexte, M. Messahel a relevé que l’Algérie avait insisté auprès des Nations unies dès prise en charge du dossier libyen, sur la “nécessité d’un dialogue auquel prendront part l’ensemble des acteurs libyens dont les spécialistes de la sécurité et de l’économie et des composantes de la société civile tant l’application de tout accord passe inévitablement par la volonté politique”.
“Par conséquent, ces acteurs doivent participer à ce dialogue”, a-t-il encore dit avant d’évoquer les démarches de l’Algérie qui accueille des responsables libyens, toutes obédiences confondues.
Il a fait remarquer également, que l’Algérie n’a aucun intérêt en Libye et son seul souci réside dans le soutien du peuple libyen frère qui, lui, l’a soutenu pendant la guerre de libération, ainsi que son accompagnement dans la résolution de ses problèmes par lui-même, à travers la solution politique, le dialogue et la réconciliation nationale qui n’a nulle autre alternative.
De ce fait, l’Algérie compte parmi les premiers pays ayant appelé à la mise en place du mécanisme des pays voisins de la Libye, fondé sur la coordination entre ces pays pour aboutir à un rapprochement des vues entre les différentes parties, favoriser la solution politique de la crise et rétablir la stabilité dans ce pays, outre la lutte contre le terrorisme et le crime organisé devenus un grand défi sécuritaire, a-t-il ajouté.
S’exprimant sur les résultats de la réunion de concertation de Tunis entre l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte, M. Messahel a indiqué que celle-ci “a été une opportunité pour procéder à un échange vues, d’idées, d’informations sur la situation et les moyens d’assurer une coordination de l’action des pays voisins pour le traitement de cette crise tout en insistant sur le rôle pivot des Nations unies”.
Il a réaffirmé que “la multitude des initiatives politiques tue la solution politique de la crise et entrave le règlement politique”, jugeant “important que la solution politique émane des Libyens qui se sont prononcés, à maintes occasions, en faveur d’un règlement pacifique de la crise”.
Abordant la rencontre qui a regroupé récemment à Bamako, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et les responsables maliens, il a ajouté qu’elle a été soldée par d’importants résultats qui mettent l’accent sur “la disposition de dynamiser l’accord de paix et la disposition de l’ensemble des parties à mettre en place les autorités provisoires dans cinq régions du Nord du pays.
Il a rappelé enfin, que la volonté persistera jusqu’à “l’activation effective de l’accord”, soulignant que cette rencontre a permis par ailleurs, “la création du mécanisme du dialogue pour le suivi de l’application de l’accord”.
Il a réitéré en outre, la position de l’Algérie fondée sur le principe de “partage de l’autorité et non partage du pays”, déclarant que “le retour de la stabilité en Libye influera positivement sur la situation au Mali”.

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