(Français) Les opérateurs économiques belges marquent leur intérêt pour le marché algérien

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APS : Vendredi, 15 Avril 2016
BRUXELLES – Des opérateurs économiques belges ont marqué, jeudi à Bruxelles, leur intérêt pour le marché algérien, soulignant le potentiel qu’offre le pays dans de nombreux secteurs d’activités et leur volonté de se rendre en Algérie pour mieux connaître l’environnement des affaires.
Réunis autour d’un workshop organisé par le Club des entrepreneurs belges et algériens ” Aïn El Kheir”, les représentants des sociétés belges, BEDELCO, Krones SA, Ipsen Logistics BVBA et DEME ont exprimé leur souhait de ” renforcer” leur présence en Algérie, pour certains et de “développer davantage” leur activités pour d’autres.
“L’Algérie pourrait être une plateforme d’extension pour les entreprises belges à la recherche de nouveaux marchés car le pays constitue une fenêtre sur l’Afrique”, a estimé le président du club Aïn El Kheïr, Hamid Aït Abderahim qui a accueilli avec” grande satisfaction ” l’intérêt affiché par les hommes d’affaires belges pour l’Algérie.
Un intérêt que l’ambassade d’Algérie à Bruxelles encourage, appelant les opérateurs économiques belges à ” saisir les opportunités d’affaires” que leur offrent les nombreuses opportunités non encore exploitées, notamment dans le cadre de la colocalisation.
“Le recensement de plus d’une centaine d’entreprises belges installées en Algérie reflète un intérêt naissant pour un marché qui offre des mécanismes tel que la colocalisation, permettant aux entreprises de préserver leurs intérêts socio-économiques dans leur pays d’origine, tout en développant leur croissance par un investissement direct en Algérie et des perspectives réelles de débouchées sur le marché africain “, a indiqué Dahmane Yahiaoui, représentant de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles à cette rencontre.
Selon ce diplomate qui a prononcé une allocution au nom de l’ambassadeur, Amar Belani, des progrès ” significatifs” ont été accomplis durant ces deux dernières années dans le cadre des réformes engagées en Algérie pour améliorer le climat des investissements en vue de ” la diversification de notre économie”.
M. Yahiaoui a cité, à ce titre, la réduction de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur les activités professionnelles, l’amélioration de la régulation de l’accès au foncier industriel et l’octroi d’avantage fiscaux et parafiscaux à tout investisseur étranger qui contribue dans le cadre d’un partenariat au transfert de savoir-faire.
La diversification de l’économie, a-t-il poursuivi, tourne autour de trois axes, à savoir, le partenariat industriel par l’investissement direct, l’exportation hors hydrocarbures et le développement de la sous-traitance.
Il a mis l’accent, par ailleurs, sur l’importance de la dimension humaine dans la consolidation des relations économiques et commerciales, soulignant que ” la circulation des personnes et la facilitation d’octroi de visas aux hommes d’affaires algériens est un préalable important pour la concrétisation de ces partenariats” et qu’ ” il est important à cet égard de supprimer les contraintes qui pourraient affecter le courant de visites d’hommes d’affaires”.
De son côté, Me Wassila Mouzai, commissaire aux comptes et membre de la Cour international d’arbitrage ainsi que de la Chambre de commerce internationale (ICC), a fait un focus sur la conduite des affaires en Algérie, mettant en exergue les principales réformes menées pour améliorer le climat des affaires.
Me Mouzai a, ainsi, présenté les différentes conventions et principaux accords liant l’Algérie à la Belgique, notamment dans le domaine de la fiscalité et de la protection sociale, ainsi que la politique algérienne de protection des investissements étrangers réalisés en Algérie à travers la sécurisation juridique des contrats de partenariats.
Rappelant les filières identifiées comme prioritaires et devant permettre de concrétiser la diversification de l’économie nationale escomptée, Me Mouzai a énuméré toutes les dispositions fiscales introduites par les autorités algériennes pour encourager l’investissement étranger, notamment dans les secteurs du Tourisme, de l’Agriculture et de l’Industrie.
Elle a relevé, en outre, la réintroduction du recours au financement extérieur indispensable à la réalisation des projets stratégiques après autorisation de l’Etat conformément aux dispositions de la LF 2016.
A la recherche de partenaires algériens pour développer des sociétés mixtes, une soixantaine d’entrepreneurs belges ont pris part à cet atelier destiné à les informer sur les conditions économiques, financières, juridiques et fiscales en Algérie.

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