(Français) L’Algérie joue un rôle “pionnier” dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme

b2eac94d6cb2f1f9a520b33f7db72902_XL

APS : Lundi, 07 Mars 2016

ALGER- Le président du Haut conseil islamique au Tchad, Cheikh Hussein Hassan Abkar a salué lundi à Alger le “rôle pionnier de l’Algérie en Afrique en matière de formation des cadres et de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme”.
M. Abkar qui s’exprimait devant des mourchidate et imams, a précisé que l’Algérie “demeure une destination pour nombre de pays et peuples africains désireux de former leurs cadres dans divers domaines”.
Le responsable tchadien a, par ailleurs, salué la politique de réconciliation nationale instaurée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika dans l’objectif d’éteindre le feu de la fitna invitant tous les Etats africains à tirer profit de cette expérience.
Il a, ainsi qualifié de critique la conjoncture actuelle dans le monde musulman marquée par le “terrorisme et l’extrémisme” soulignant qu’elle exigeait une mobilisation de la femme et de l’homme pour lutter contre ces deux fléaux.
Les éléments des groupes terroristes sont de “jeunes fourvoyés”, a-t-il estimé affirmant que le Tchad qui vit une “fitna” attisée par le groupe terroriste Boko Haram s'”emploie à tirer profit de l’expérience algérienne en vue de l’éradication de ce cancer qui ronge la Ouma”.
Saluant le rôle important des mourchidate religieuses algériennes dans la refonte des idées et concepts et la consécration de la modération dans la société, M. Abkar a rappelé le “combat de la femme algérienne pour la libération du pays”.
Après avoir rendu hommage à M. Abkar, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a, de son côté, qualifié la visite du responsable tchadien de “réussie” rappelant que l’Algérie encourage, conformément aux orientations du président de la République, la “modération et la lutte contre l’extrémisme religieux et la délinquance”.
L’expérience du Tchad dans le domaine religieux est aussi “riche” que la notre, a poursuivi le ministre assurant que les deux pays prônent le “retour à un Islam authentique et modéré”.
L’adoption d’un même référent religieux en doctrine, jurisprudence et soufisme se veut un “point de force” pour l’Afrique et le monde arabo-musulman face à la diabolisation de son image, a estimé le ministre qui a appelé les jeunes à renouer avec les valeurs de notre religion”.

Let's talk

If you want to get a free consultation without any obligations, fill in the form below and we'll get in touch with you.