(Français) L'Algérie a très tôt pris conscience de la nécessité d'intégrer les ODD dans sa démarche de développement

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APS : Mardi, 24 Octobre 2017
ALGER – L’Algérie a “très tôt pris conscience” de la nécessité d’intégrer les Objectifs de développement durable (ODD) dans la démarche de planification du développement national et d’utilisation durable des ressources naturelle du pays,
a indiqué mardi le secrétaire général par intérim du ministère des Affaires étrangères, Rachid Beladehane, à l’occasion de la célébration de la journée des Nations unies.
Il a exprimé la “volonté politique soutenue” de l’Algérie à “poursuivre, malgré une conjoncture économique et financière difficile, son engagement irréversible de promouvoir le développement dans différents secteurs et de réaliser le bien-être de la population”.
M. Beladehane a expliqué que l’Algérie “a opté, dès le départ, pour une approche de continuité et de consolidation des avancées importantes réalisées dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), lesquelles avancées sont illustrées dans l’atteinte, avant terme de la majorité des objectifs lancés en 2000”.
“Ces progrès socio-économiques importants réalisés depuis 2000, font que l’Algérie dispose aujourd’hui de conditions propices à de nouvelles avancées dans tous les domaines” (Rachid Beladehane)
“Ces progrès socio-économiques importants réalisés depuis 2000, font que l’Algérie dispose aujourd’hui de conditions propices à de nouvelles avancées dans tous les domaines”, a-t-il dit, ajoutant que “c’est dans cette optique que des politiques et stratégies ont été mises en place pour se placer dans la logique de développement durable et persévérer dans l’engagement de garantir une vie décente à tous les citoyens”.
Il a relevé que ces politiques et stratégies visent à la fois “des objectifs d’importance capitale, voire stratégique, tels la réduction de la pauvreté, la création d’emplois, la revitalisation des espaces ruraux et la réduction des disparités territoriales, mais également des objectifs opérationnels comme le soutien aux PME/PMI et la réhabilitation des infrastructures de base”.
Dans ce sillage, il a cité des “réalisations palpables” enregistrées dans la perspective de l’atteinte des ODD, à l’exemple de la lutte contre l’extrême pauvreté et la faim, deux phénomènes “quasiment éradiqués” en Algérie, grâce aux “différents plans de développement et au système de protection et d’aides sociales qui ont eu le mérite de contribuer à réduire les inégalités et à assurer une stabilisation sociale et économique”, a-t-il fait valoir.
C’est le cas également du capital humain “qui s’est nettement amélioré dans notre pays, à la faveur des résultats probants en matière d’éducation, où l’on enregistre un taux de scolarisation de 98,5% pour les enfants de moins de 6 ans, ou encore en matière d’accès aux soins de santé auxquels l’Algérie assure la gratuité à toutes les catégories de population depuis 1974”, a-t-il ajouté, indiquant que l’objectif désormais est d’améliorer la performance du système de santé et de réduire les disparités géographiques.
Il a affirmé que la promotion de l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes est également “au centre des efforts” de l’Algérie, faisant remarquer que plusieurs instruments normatifs régissant le statut des citoyens et citoyennes en matière notamment civile, pénale, administrative, commerciale et électorale “ont été modernisés” pour renforcer les principes d’égalité et de non-discrimination.
En matière de promotion de l’environnement, M. Beladehane a noté que l’Algérie, “sans attendre l’accord de Paris sur le climat”, s’est engagée dans un processus de transition énergétique, tout en s’inscrivant dans le sillage d’une économie verte et durable, soulignant que l’Algérie “s’est dotée d’une législation en adéquation avec les Conventions internationales et d’une stratégie environnementale sur dix ans, qui a pour base la tryptique : relance de la croissance économique, préservation des ressources naturelles et amélioration de la qualité de vie”.
Il a, par ailleurs, indiqué que pour l’Algérie, le programme des Nations Unies à l’horizon 2030, qui a eu le mérite d’avoir appelé, de nouveau, à la mise en place d’un partenariat mondial pour le développement rénové et ravitaillé, “gagnerait à être orienté au bénéfice des pays en développement et sa mise en oeuvre se doit d’être engagée sur la base d’une réforme de la gouvernance économique mondiale pour créer les conditions qui favorisent la droit au développement”.
En se plaçant toujours aux côtés des pays les moins nantis, l’Algérie “n’a cessé de plaider pour la mise place d’un moratoire sur le remboursement des dettes publiques, afin de permettre aux pays à faible revenu de corriger les effets de la baisse de leurs recettes d’exportation et les déséquilibres affectant leurs budgets nationaux”, a-t-il mentionné.
Il a rappelé, dans ce cadre, que l’Algérie a procédé, en 2010, de manière unilatérale et sans contrepartie aucune, à l’effacement de la dette de 16 pays dont 14 du continent africain pour un montant total de 1,4 milliard de dollars.
L’Algérie a aussi engagé d'”autres mesures d’entraide envers les pays du sud, telles que le rééchelonnement de la dette au profit du Nicaragua ou les dons et les prêts bonifiés au profit de la Tunisie, du Soudan, de Cuba et bien d’autres”, a-t-il conclu.

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