APS : Jeudi, 12 Octobre 2017
ALGER – Le Festival culturel international de musique symphonique (FCIMS) revient en sa 9ème édition avec le même objectif d’ouvrir le champ culturel algérien sur l’universalité et la volonté de perpétuer les échanges avec les “grandes nations”
de la musique classique pour familiariser davantage le public algérien avec cette musique savante.
Prévu du 14 au 18 octobre, ce festival, l’un des plus attendus de la scène artistique, a gagné en popularité, réussissant à asseoir sa notoriété pour arriver au fil des années à une moyenne de dix à quinze mille spectateurs par édition.
Grâce aux échanges culturels avec plusieurs pays où la musique symphonique relève de la tradition cet évènement a pu rassembler, sur l’ensemble des éditions, une trentaine de pays qui, pour certains d’entre eux, ont délocalisé leurs concerts dans plusieurs villes d’Algérie, confirmant à chaque fois l’intérêt du public.
L’Italie, l’Espagne, la Tchéquie ou les Etats Unis, entre autres pays plusieurs fois invités à ce festival, tiennent à accompagner cet évènement en étant présents hors festival à travers la programmation de plusieurs concerts où les oeuvres des grands compositeurs sont restituées, au grand bonheur du public algérien.
Institué en 2009, le festival de musique symphonique a été créé après le lancement, en 1992, de l’Orchestre symphonique national sous l’impulsion du regretté maestro Abdelwahab Salim.
Conforté à ses débuts, par la vingtaine d’instrumentistes qu’il comptait, l’OSN est ensuite rebaptisé “Orchestre de l’Opéra d’Alger” qui compte désormais une centaine de musiciens sous la direction artistique du maestro Amine Kouider.
L’esprit d’universalité toujours présent
“Diffuser la musique universelle à travers l’Algérie et promouvoir le patrimoine musical national”, sont parmi les objectifs du Festival de musique symphonique dont l’esprit continue d’être présent à travers les prestations, dans l’intervalle de deux éditions, de l’Orchestre de l’Opéra d’Alger.
A travers la multiplication des tournées en Algérie, l’Orchestre de l’Opéra d’Alger sous la direction de Amine Kouider s’est investi dans un programme visant à la vulgarisation de la musique classique pour mieux la fixer dans le paysage culturel algérien.
De même, la programmation des concerts pédagogiques destinés aux enfants, à travers lesquels le genre classique est décortiqué jusqu’aux origines des instruments pour permettre une meilleure adaptation au registre de cette musique savante, réputée difficile d’accès aux profanes, obéit au même souci.
Crée en mars 2017, l’Orchestre de jeunes de l’Opéra d’Alger (ou “Orchestre symphonique ‘B'”) est constitué d’une trentaine d’instrumentistes issus des différents instituts régionaux de musique que le regretté Rachid Saouli avait regroupé.
Avec une moyenne d’âge de 20 ans, sa raison d’être est d’assurer la pérennité de l’Orchestre de l’Opéra d’Alger, avant de pouvoir doter chaque grande ville d’Algérie de son propre orchestre symphonique, autre objectif que poursuit le festival.
