Excessive media coverage of extremist violence, fuel for terrorists

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APS : Mercredi, 21 Février 2018
NIAMEY- Le secrétaire général du Conseil supérieur de la communication du Niger, Souleymane Anza, a souligné mercredi à Niamey, que la sur-médiatisation de la violence extrémiste “est devenue l’oxygène” des terroristes.
S’exprimant lors de la deuxième et dernière journée de l’atelier sur “La contribution des médias dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent”, M. Anza, qui fut également directeur général de l’Agence nigérienne de presse (ANP), a insisté sur la nécessité de porter un regard critique sur la façon, dont les médias peuvent contribuer, par inadvertance, à l’agenda du radicalisme et de l’extrémisme violent, notant, à ce propos, que “la sur-médiatisation de leurs actes peut devenir l’oxygène des terroristes”.
Il a considéré, dans ce sens, qu‘inconsciemment ou consciemment, certains médias participent à la dissémination de cette peur que les terroristes cherchent à placer par leurs actes violents”.
Il a appelé les acteurs du champ de l’information et de la communication à la “vigilance face à cette réalité, notamment, dans nos pays du Sahel, où il n’y a pratiquement pas de jour où on ne déplore des attaques par-ci par là”.
Il a fait état, à ce titre, à des exemples de la médiatisation des actes de la violence, une médiatisation a-t-il expliqué, qui rejoint les objectifs des groupes sanguinaires qui “cherchent à inquiéter les populations et à créer un désordre social”.
Pour lui, les extrémistes, profitent également de la médiatisation «irrationnelle” des conflits politiques, ethniques et religieux, afin, de plonger les sociétés dans “le chaos”.
Il a plaidé, dans ce cadre, pour un journalisme “sensible au conflit qui consiste, d’une part, à respecter les règles de l’éthique et de la déontologie de la profession et, d’autre part, à analyser le conflit pour en faire une couverture susceptible de contribuer à la recherche de la paix”.
Inscrit dans le cadre des activités du plan d’action stratégique de la cellule de communication de l’union de fusion et de liaison (UFL), Cet atelier est marqué par la participation des journalistes et communicateurs, venants de l’Algérie, Burkina-Faso, la Libye, le Mali, la Mauritanie, Niger, Nigéria, Tchad, la Cote d’ivoire, la guinée et le Sénégal.
Les travaux de la deuxième journée porteront sur des expériences de médias dans la prévention et la lutte contre le terrorisme à travers le traitement de l’information ayant trait au domaine sécuritaire. la rencontre sera soldée par des recommandations.
L’UFL est un mécanisme africain de coopération régional des pays du Champ, basé à Alger, qui cordonne les actions de la prévention, la sensibilisation et de lutte contre le terrorisme, avec l’Union africaine (UA) et le processus de Nouakchott.

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