Counterterrorism and reconciliation: President Bouteflika initiates comprehensive strategy

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APS : Mardi, 10 Avril 2018
PARIS – Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a entrepris depuis son élection en 1999, de mettre en place une stratégie d’ensemble visant à mettre “définitivement” fin à la violence terroriste et à réconcilier une nation “blessée”,
a affirmé mardi à Paris le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
“(…) dès son élection en 1999, le président Abdelaziz Bouteflika entreprît de mettre en place une stratégie d’ensemble visant tout à la fois à mettre définitivement fin à la violence terroriste et à réconcilier une nation, blessée et meurtrie, avec elle-même”, a souligné le ministre, devant la 204e session du Conseil exécutif de l’Unesco, dans une communication sur la Journée internationale du vivre ensemble en paix.
La journée, rappelle-t-on, est consacrée par la résolution 72/130 de l’Assemblée générale de l’ONU, initiée par l’Algérie, qui proclame le 16 mai de chaque année “Journée internationale du vivre ensemble en paix”.
Il a rappelé, dans ce contexte, le discours “historique empreint d’humanisme et de tolérance” du président Bouteflika, prononcé à l’Unesco il y a treize ans, lors d’une conférence sur le dialogue entre les civilisations.
“Au moment, a-t-il dit, où les idéologues de l’apocalypse s’employaient à faire accréditer la thèse d’un choc imminent entre la civilisation occidentale et la civilisation musulmane et prédisaient la fin de l’histoire, le président de la République préférait, lui, voir un monde en marche vers le bonheur, sachant que ce bonheur ‘notre rêve à tous dépend de notre capacité à comprendre l’autre, à l’accepter dans toute sa diversité, une diversité qui, loin de constituer un handicap, peut-être, si elle est intelligemment mise à contribution au service du genre humain, une source de progrès pour l’humanité’”, a-t-il dit.
Le ministre a expliqué que “c’est cette vision d’une société de tolérance et d’ouverture enracinée dans son histoire et, en même temps, tournée vers la modernité, dont il a voulu faire une réalité en Algérie, un objectif d’autant plus difficile à réaliser que l’Algérie commençait à peine à s’extraire d’une tragédie qui l’avait laissée exsangue”.
Il a encore rappelé que pendant toute une décennie, “il a fallu affronter, dans l’indifférence de la communauté internationale, l’abominable hydre terroriste qui s’était fixé comme objectif de détruire l’Etat et ses institutions, commettant les pires actes de barbarie contre les populations et ciblant en priorité les femmes, les intellectuels et les agents de l’Etat, détruisant les infrastructures, les écoles, les édifices publics et jusqu’aux récoltes des paysans”.
Pour le ministre, “l’expérience vécue par mon pays, l’Algérie, et le cheminement difficile, qui a été le sien depuis la tragédie qu’il a connue, voila trois décennies et, où, mille fois, il a fallu perdre son âme, face à la barbarie, avant d’en émerger plus fort que jamais, réconcilié avec lui-même et déterminé à tourner la page du passé et entrer de plain-pied dans une nouvelle phase de son histoire, celle de vouloir vivre ensemble en paix”.
“Ce n’est que grâce à la résilience du peuple algérien mobilisé autour des forces de sécurité, sous l’égide de la valeureuse Armée nationale populaire et au prix d’innombrables sacrifices, que le terrorisme finira par être contenu puis terrassé”, a-t-il affirmé, soulignant que même militairement défaite, “la bête immonde demeurait redoutable et pouvait, à tout moment, se relever et reprendre son œuvre de mort et de destruction”.

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