Bensalah reiterates Algeria’s commitment to political settlement of conflicts, people’s right to self-determination

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APS : Dimanche, 15 Octobre 2017

SAINT-PETERSBOURG (Russie)- Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a réitéré dimanche à Saint-Pétersbourg, l’attachement de l’Algérie au principe “du règlement politique des crises et des conflits”
et du droit des peuples à l’autodétermination.
“Fidèle à ses principes, notre pays a toujours favorisé le recours à la résolution politique des conflitsqu’ils soient en Libye, au Mali, en Syrie ou au Yémen”, a déclaré M. Bensalah dans son discours à la 137ème Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP), ajoutant que “partant de ce principe, l’Algérie est fermement convaincue que le règlement de la question du Sahara Occidental réside dans le fait de permettre au peule sahraoui d’exercer pleinement son droit à l’autodétermination, conformément aux principes de la légalité internationale, comme elle réitère son soutien au recouvrement du peuple palestinien, de ses droits nationaux et l’édification d’un Etat indépendant avec la ville Sainte d’El Qods comme capitale”.
“Nous estimons, par ailleurs, que la communauté internationale doit agir de manière prompte et efficace afin de mettre fin à la tragédie que vivent les Musulmans Rohingya”, a-t-il affirmé.
M. Bensalah a rappelé “l’impérieuse nécessité” d’encourager le dialogue interreligieux et inter-ethnique “pour garantir le développement et le progrès des peuples et éradiquer toute forme d’extrémisme, de fanatisme et de violence”.
Par ailleurs, le président du Conseil de la nation a indiqué que la 137ème Assemblée de l’UIP “est une opportunité que nous devons saisir afin de, contribuer à l’enrichissement du débat autour du thème: Promouvoir le pluralisme culturel et la paix à travers le dialogue interreligieux et inter-ethnique, et de procéder par la même occasion, à un échange de points de vue concernant d’autres questions, au sujet desquelles il faut exprimer et clarifier nos positions”.
“Il s’agit là de thèmes qui sont à même de susciter le débat autour des moyens et outils qui nous permettent d’influer de manière positive sur les politiques ayant trait à la solidarité et au vivre ensemble, entre nos peuples, dans le cadre d’une politique humanitaire complémentaire, cela eu
égard au fait que, le monde vit une recrudescence inquiétante de l’extrémisme, du racisme et de l’intolérance, qui s’imprègnent du rejet de l’autre et de l’instrumentalisation de la religion et de la race comme causes de la haine et de la confrontation”, a-t-il relevé.
M. Bensalah a fait remarquer que le monde “connait une flambée de tensions et d’insécurité dans certaines régions, à l’instar de certaines régions d’Afrique et du Moyen Orient”, précisant que cette situation “est générée par l’interaction de facteurs endogènes et exogènes, qui a entravé le développement de ces régions ainsi que le processus d’édification démocratique et institutionnelle”.
Par ailleurs, le président du Conseil de la nation a tenu à souligner le fait que l’Algérie “a toujours contribué à l’instauration de la paix et oeuvré en faveur du bannissement des conflits dans la région, à travers la mise en place d’un partenariat fort et une coopération constructive, dans le but de garantir le développement économique et d’orienter les efforts vers la concrétisation des objectifs du troisième millénaire”.
“Dans le même contexte, l’Algérie a enraciné au sein de la société, le principe de la tolérance par l’adoption de la charte de la paix et de la réconciliation nationale et toutes les mesures y afférentes, initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika”, a-t-il rappelé, précisant qu’il s’agit “de mesures civilisationnelles qui consacrent la tolérance comme valeur sociétale incluant toutes les différences qu’elles soient culturelles, religieuses ou ethniques”.
Selon M. Bensalah, le renforcement du dialogue interreligieux et interethnique “incombe aux institutions ayant un lien direct avec les peuples à l’image, en premier lieu, des organisations de la société civile et des Assemblées législatives, en exploitant de manière optimale, les mécanismes mis à leur disposition, dans le but de, rapprocher les points de vue et les traduire sous forme de textes législatifs adéquats”.
Dans ce contexte, il a rappelé que l’Algérie “a engagé une stratégie de réforme profonde dont le couronnement a été l’importante révision constitutionnelle intervenue l’année passée qui, comporte de nouvelles dispositions, qui confortent les acquis démocratiques et concrétisent la parité entre les Femmes et les Hommes”.
“Cette révision constitutionnelle a renforcé les fondements de l’identité nationale en constitutionnalisant la langue amazighe langue nationale et officielle, dont l’Etat £uvre à en promouvoir les différents dialectes usités dans la société algérienne”, a-t-il noté.
“L’évocation de la paix et de la pluralité culturelle ne doit nullement occulter leur relation corollaire, avec le développement et la démocratie participative, tout autant que la sécurité alimentaire à laquelle, il faut accorder un intérêt particulier, ainsi qu’à l’écart en matière de technologie entre le Nord et le Sud”, a-t-il estimé, expliquant que “l’ensemble de ces facteurs entrave tous les efforts, visant l’instauration de la culture de la tolérance et de la solidarité entre les différentes composantes de la communauté internationale”.
Rappelant que des attentats terroristes avaient affecté ces derniers temps plusieurs parties du monde, M. Bensalah a souligné que “devant de tels actes, nous ne pouvons nous contenter d’exprimer notre indignation et nos regrets”.
“Il s’agit d’un fléau international ne respectant ni frontières ni cultures. C’est là un état de fait au sujet duquel, l’Algérie n’a cessé d’attirer l’attention depuis les années 1990 et son éradication est désormais devenue une obligation pour l’ensemble des pays”, a-t-il conclu.

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