Algiers, Paris willing to counter different threats in Sahel , in Libya, in Mali

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APS : Dimanche, 10 Avril 2016
ALGER – L’Algérie et la France ont exprimé dimanche à Alger, à la faveur de la 3ème session du Comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau (CIHN),
leur volonté de faire face aux différentes menaces, notamment terroristes, dans la bande sahélo-saharienne.
Les deux parties, préoccupées par le contexte géopolitique et la situation sécuritaire qui prévaut au niveau de la bande sahélo-saharienne, “ont affiché leur volonté de faire face aux différentes menaces, notamment terroristes”, indique le communiqué conjoint rendu public à l’issue de la tenue de la 3ème session du CIHN.
La situation dans la bande sahélo-saharienne est caractérisée, selon la même source, par “la prolifération de la criminalité organisée sous toutes ses formes, ainsi que par les actions subversives des organisations terroristes transnationales visant la déstabilisation de cette région, de l’Afrique du Nord et du bassin occidental de la Méditerranée”.
Alger et Paris ont marqué leur “détermination à poursuivre leur dialogue et à approfondir leur coopération, en matière de lutte contre ce fléau transnational et ce, conformément à leurs engagements internationaux et aux principes et règles du droit international en vigueur”.
En outre, les deux parties animées par la volonté d’endiguer le champ d’action des organisations terroristes transnationales sévissant dans la bande sahélo-saharienne, “ont pris acte de la nécessité d’inscrire la lutte contre ces organisations terroristes dans une dimension globale qui requiert, entre autres, l’assèchement des ressources de financement de leurs actions, notamment par les revenus du trafic des stupéfiants, du commerce illicite des armes et des produits des hydrocarbures, ainsi que des rançons”.
L’Algérie et la France continueront à appuyer le processus politique en Libye
 
ALGER – L’Algérie et la France continueront à appuyer le processus politique en Libye, “seule solution à même d’apporter la stabilité” dans ce pays, et estiment que l’arrivée à Tripoli du Premier ministre libyen et des membres du conseil présidentiel représente une “évolution positive”.
“Les deux parties sont convenues de continuer à soutenir activement le processus politique appuyé par les Nations unies, seule solution à même d’apporter la stabilité en Libye et de préserver sa souveraineté, son intégrité territoriale et l’unité de son peuple”, indique le communiqué conjoint rendu public à l’issue de la tenue dimanche à Alger de la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français.
Alger et Paris, qui se sont félicitées des “avancées” dans la mise en œuvre de l’Accord politique libyen, signé le 17 décembre 2015, ont souligné que l’arrivée à Tripoli du Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj et de membres du Conseil présidentiel représente une “évolution positive pour la Libye”.
Les deux parties ont préconisé que le gouvernement d’entente nationale doit s’installer dans la capitale libyenne et prendre, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’Accord politique libyen, “le contrôle des administrations et des institutions financières nationales”.
Elles ont également souligné la “responsabilité” qui incombe à la communauté internationale pour soutenir ce gouvernement face aux défis politiques, sécuritaires et économiques auxquels le pays est confronté ainsi que celui de la lutte contre les groupes terroristes.
 
L’Algérie et la France expriment leur satisfaction de l’évolution “positive” du processus de paix au Mali
 
ALGER – L’Algérie et la France ont noté avec “satisfaction” l’évolution “positive” du processus de paix au Mali et souligné la nécessité de la mise en œuvre “diligente et intégrale” de l’Accord, issu du processus d’Alger, avec l’appui politique, technique et financier de la communauté internationale.
“Passant en revue la situation au Mali, les deux parties ont noté avec satisfaction l’évolution positive du processus de paix suite à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et ont souligné la nécessité de la mise en œuvre diligente et intégrale de l’Accord, avec l’appui politique, technique et financier de la communauté internationale, en vue de permettre un règlement durable de la crise ayant affecté le Mali”, selon le communiqué conjoint, sanctionnant les travaux de la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN).
Les deux parties ont exprimé leur “préoccupation” à l’égard des “retards” pris dans l’application de l’Accord et ont appelé les parties à “s’engager pleinement et de bonne foi et à assumer leurs responsabilités respectives dans un esprit de coopération et en toute sincérité, en vue de la concrétisation des engagements auxquels elles ont souscrit”.
L’Algérie et la France se sont félicitées de la poursuite de l’implication internationale en appui au Mali et ont affirmé, par ailleurs, leur soutien au représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, dans l’accomplissement de sa mission.
L’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a été signé dans une première étape en mai 2015 et dans une seconde phase en juin 2015, au terme des pourparlers inter-maliens sous l’égide d’une médiation internationale dont l’Algérie était le chef de file.

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