Algeria's contribution to decolonization in Africa, main theme of international symposium in Algiers

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APS : lundi, 28 novembre 2016
ALGER – L’Algérie abrite mardi et mercredi un colloque international sur la “contribution de l’Algérie à la décolonisation en Afrique”, avec la participation d’éminentes personnalités nationales et africaines, ainsi que des universitaires de renom.
Placé sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ce colloque, organisé par le ministère des Affaires étrangères en coordination avec le ministère des Moudjahidine, sera l’occasion pour les participants de “relever le rapport tout particulier qui lie l’Algérie et l’Afrique et qui puise sa substance des luttes communes pour l’émancipation du joug colonial et du régime de l’apartheid”, relève le MAE dans un communiqué.
Au passé comme au présent, l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour apporter une contribution aux questions qui interpellent le continent africain, celles liées notamment à la décolonisation, aux différends frontaliers entre des Etats, à la paix ou alors aux droits des peuples à disposer d’eux mêmes.
L’Algérie a toujours été “à l’avant-garde de la lutte pour la décolonisation et de l’intégration du continent africain pour qu’il soit au diapason de l’évolution économique mondiale”, affirmait lors d’une de ses sorties médiatiques le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
La diplomatie algérienne repose sur trois principes inaliénables: le droit des peuples à l’autodétermination, la non-ingérence dans les affaires internes des Etats et la promotion du dialogue inclusif dans les conflits internationaux quelle que soit leur gravité.
C’est sur ces fondements que s’est construite puis consolidée la diplomatie algérienne depuis l’indépendance en 1962. Ce sont là, trois exemples parfaitement édifiants sur l’attachement de l’Algérie à ses principes.
–Un demi siècle de diplomatie au service de la paix–
Plus récemment, l’Algérie qui était chef de file de la médiation internationale dans le conflit au Mali, avait mené sa mission de facilitateur de dialogue avec beaucoup de succès, un travail diplomatique substantiel qui avait abouti en juin 2015 à la signature d’un accord de paix et de réconciliation au Mali, baptisé “Accord d’Alger”, en cours de mise en oeuvre.
Grâce à la médiation de l’Algérie, un autre conflit avait connu un dénouement heureux. Il s’agit du différend frontalier entre l’Erythrée et l’Ethiopie en 1998. Là aussi l’Algérie avait vu juste en offrant son assistance aux deux parties pour résoudre pacifiquement le conflit.
Au sommet de l’Organisation de l’Union africaine (OUA) tenu à Alger en juillet 1999, les parties aux conflit avaient accepté les modalités d’application de l’Accord cadre de l’OUA.
Le savoir faire diplomatique algérien avait fait ses preuves dans des médiations antérieurs, dont certains remontent à l’ère coloniale. On citera à titre d’exemple la rencontre entre l’ancien leader historique sud-africain Nelson Mandela, et Chawki Moustapha (membre du GPRA, gouvernement provisoire algérien) pour parler des convergences entre les deux révolutions (algérienne/sud-africaine).
Nelson Mandela disait que “la symétrie” entre le combat du peuple algérien contre la colonisation française, source d’inspiration pour l’Afrique du Sud, et le combat du peuple sud-africain contre l’apartheid, était “évidente”.
“C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme”, avait-il témoigné, se rappelant de son entraînement par les moudjahiddine algériens.
Sur un autre volet, l’Algérie a contribué à la reconversion de l’OUA en Union africaine (UA), à la création du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), scellé comme un instrument de développement économique de l’Afrique, et à la réflexion sur les réformes des Nations unies et de la Ligue arabe (Sommet d’Alger 2005).
L’Algérie qui a intégré pratiquement toutes les organisations internationales dont (les Nations-unies, la Ligue des Etats arabes, l’Union africaine…) a été toujours écoutée par la communauté internationale.
–La diplomatie algérienne écoutée par la communauté internationale–
La diplomatie algérienne, conduite par des diplomates algériens de renom, s’est toujours distinguée par des propositions politiques de taille. On citera si besoin est, la motion portant pénalisation de rançon aux groupes terroristes qu’elle avait présentée à l’ONU, qui avait abouti par la suite à l’adoption d’une résolution.
En somme, l’Algérie marque sa présence là où elle peut promouvoir, au niveau international, ses projets et ses idées.
Le credo de la diplomatie algérienne est resté constant depuis l’indépendance. Partant de là, l’Algérie continue de fournir des efforts soutenus pour le règlement du conflit du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, occupé par le Maroc depuis 1975, soutenu par la France. La position constante de l’Algérie pour une solution politique juste et durable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sahraoui, reste inchangée.
Par ailleurs, l’Algérie, qui promeut la politique de bon voisinage, ne ménage aucun effort pour le règlement de la crise politique et sécuritaire en Libye, éclatée après la chute de l’ancien régime de Maamar El Gueddafi en 2011.
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a d’ailleurs, réaffirmé lundi la position de l’Algérie qui repose sur la non-ingérence politique et le rejet de toute intervention étrangère dans la résolution du conflit en Libye prônant la solution politique à travers un dialogue inclusif inter-libyen.
Alger avait abrité une série de pourparlers inter-libyens dans le cadre de ses efforts continus pour la résolution de la crise libyenne.

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