Algerian-Italian relations bearing mark of friendship, mutual respect

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APS : Dimanche, 04 Novembre 2018
ALGER- Le président du Conseil des ministres italien, Giuseppe Conte, effectuera lundi une visite de travail Alger, qui devrait constituer l’occasion de renforcer le dialogue politique entre les deux pays,
dont les relations sont traditionnellement marquées du sceau de l’amitié et du respect mutuel.
Cette visite “s’inscrit dans le cadre de la promotion du dialogue politique de haut niveau entre l’Algérie et l’Italie qui sont liés par un Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, signé à Alger le 27 janvier 2003, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue italien”, avait indiqué la Présidence de la République dans un communiqué.
L’Algérie et l’Italie saisiront l’occasion de cette rencontre pour “procéder à un échange sur les questions d’intérêt commun, aux niveaux méditerranéen, maghrébin et du Sahel”, selon la même source.
L’Italie avait manifesté sa solidarité et soutenu l’Algérie lorsqu’elle affrontait le terrorisme dans les années 90.
Les deux pays sont liés par le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération depuis 2003.
Les relations entre l’Algérie et l’Italie sont caractérisées par la qualité du dialogue politique ainsi que le niveau élevé de la coopération bilatérale.
Alger et Rome entretiennent aussi un dialogue stratégique sur les questions politiques, sécuritaires et de lutte contre le terrorisme, qui constitue un “important mécanisme de consultation”.
Plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun devraient faire l’objet d’échanges entre les deux parties lors de cette visite, notamment la lutte contre le terrorisme transnational et la migration clandestine, ainsi que la situation en Libye, au Sahara occidental, au Sahel, notamment au Mali.
Sur toutes ces questions, l’Algérie et l’Italie coordonnent de façon permanente leurs efforts, en particulier, celles qui ont une relation avec la situation en Libye.
L’Algérie soutient une solution politique et un dialogue inclusif des parties libyennes dans le respect de l’unité, de la souveraineté et de l’intégrité de la Libye. L’Italie partage la même vision et croit que la solution doit émaner des Libyens, eux-mêmes, sans aucune interférence étrangère.
Les deux pays insistent également sur la nécessité d’accompagner les efforts des Nations unies en vue de hâter la sortie de crise en Libye et sur l’urgence de trouver un règlement à la crise libyenne “qui aura certainement un impact positif sur la zone sahélo-saharienne”.
A propos de la question migratoire, qui met en péril la vie de milliers de personnes, les positions algérienne et italienne sont “très proches” et se fondent sur le lien entre le développement et la migration clandestine.
L’Algérie a toujours plaidé pour que soient traitées les causes du phénomène de la migration clandestine qui résident dans le sous-développement et la pauvreté.
Lors de sa participation à la conférence internationale sur les dialogues en Méditerranée, tenue à Rome en décembre 2017, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, avait appelé à une “approche globale” sur la migration clandestine pour faire face à ce phénomène, en tenant compte de ses causes profondes.
Tout en condamnant les réseaux de passeurs criminels “qu’il faut combattre avec la dernière vigueur”, M. Messahel avait souligné que les causes profondes de la migration illégale “résident dans la multiplication de crises politiques et des conflits armés, le développement de groupes terroristes et leur jonction active avec la grande criminalité transnationale, ainsi que la persistance de la pauvreté extrême dans nombre de régions du continent africain”.
Dans ce cadre, il avait rappelé que l’Algérie, après avoir été un pays pourvoyeur de migrants et pendant un certain temps un pays de transit, est devenue aujourd’hui un pays de destination et, de ce fait, “partie prenante dans la problématique migratoire”.
S’agissant de la lutte contre le terrorisme, les deux pays développent une coopération “excellente” qui “donne des résultats concrets”. La partie italienne considère l’expérience algérienne dans ce domaine comme étant “précieuse”, en ce qu’elle implique une “approche multidimensionnelle” qui prend en compte différents aspects, celui de la lutte mais aussi la prévention à travers une stratégie visant “l’affaiblissement de la menace, en particulier le radicalisme religieux”.
Lors de la visite du ministre italien de l’Intérieur à Alger en juillet 2017, les deux pays avaient convenu d’améliorer et d’actualiser l’accord de coopération de 2009 dans le domaine de la lutte antiterroriste en mettant en place deux groupes de travail mixtes.
L’Algérie et l’Italie tiendront prochainement le 4ème sommet bilatéral devant constituer une “étape qualitative nouvelle” dans l’approfondissement des liens multiformes de coopération entre les deux pays.

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