Algeria wants “deep reform” of Arab League

80219974eb8e98948745f680205aa455_L

APS : mardi, 25 avril 2017

ALGER- Une réforme profonde de la Ligue des Etats arabes constitue l’une des “priorités de l’Algérie durant sa présidence tournante du Conseil au niveau ministériel”,
a souligné lundi le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.
L’Algérie qui préside le Conseil de la Ligue des Etats Arabes au niveau ministériel jusqu’à septembre 2017 s’est fixée des priorités parmi elles, “une réforme profonde de la Ligue arabe”, a dit le ministre Messahel, qui a été l’invité de l’émission Question d’actu de la chaine Canal Algérie de la télévision nationale.
Constatant que la majorité des grands conflits sont dans l’espace arabe (Syrie, Yémen, Irak), M. Messahel a estimé que “la Ligue arabe est incapable de gérer la situation dans ces pays ou de prendre des décisions car elle n’a pas fait sa mue”.
“Il n’y a pas cette capacité chez la Ligue arabe d’être un acteur important, parce qu’elle n’a pas fait sa mue”, a-t-il regretté. Prenant pour exemple l’évolution de l’Union africaine (UA) depuis sa création et les objectifs réalisés pour le développement du continent, le ministre, qui s’est félicité du “grand progrès et des réformes menées”, a souhaité que “la Ligue arabe fasse de même”.
“Quand on compare la Ligue arabe à l’UA on voit bien que cette dernière a fait sa mue (…) et aujourd’hui l’UA a de nouveaux objectifs jusqu’à 2023”, a-t-il fait constater.
Il a également ajouté que “depuis la création de l’UA les questions de gouvernance sont discutées, qu’il n’y a pratiquement plus de coups d’Etat, et que celle-ci veille sur la démocratie”.
Dans ce contexte, M. Messahel a appelé la Ligue arabe à faire sa mue pour “essayer d’être réellement un acteur capable d’apporter des solutions et des réponses aux problèmes qui se posent aux populations et aux nations arabes”.
En réponse à une question relative aux “interférences” dont la Ligue arabe pourrait être victime, M. Messahel a estimé que “le problème ne se pose pas en termes d’interférences mais de choix et de capacité à se prendre en charge et être indépendant dans sa prise de décisions”.
L’Afrique a décidé de se prendre en main, de prendre ses propres décisions s’approprier ses solutions (…) c’est une question de choix”, a conclu le ministre.

Let's talk

If you want to get a free consultation without any obligations, fill in the form below and we'll get in touch with you.