Algeria is factor of regional stability

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APS : samedi, 24 décembre 2016
ALGER- Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a soutenu samedi que l’Algérie est un “facteur de stabilisation” régionale et partage avec l’Afrique et la communauté internationale son expérience dans la lutte-antiterroriste qu’elle a acquise en payant humainement un prix extrêmement élevé.
Dans un entretien accordé à la chaîne internationale de la radio nationale, M. Lamamra a affirmé que “l’Algérie est un facteur de stabilisation, un centre d’impulsion pour la solidarité régionale et un exportateur net de sécurité et de stabilité”, soulignant qu’elle “partage avec l’Afrique et le reste de la communauté internationale l’expérience dans la lutte anti-terroriste qu’elle a acquise en payant humainement un prix extrêmement élevé.”
“L’Algérie a été un pays pionnier dans la lutte contre le terrorisme”, a ajouté Lamamra, regrettant qu’au moment où l’Algérie mené seule la lutte contre le terrorisme, et au moment où nous donnions au monde ce rare exemple d’un pays debout contre le phénomène, dans certains pays occidentaux, qui sont aujourd’hui eux même frappés par le même fléau, on parlait de violence politique en Algérie ou même de guerre civile dans certains milieux politique et médiatique et autres.”
M. Lamamra a, dans ce contexte, affirmé que l’Algérie a triomphé seule du terrorisme et parachevé ce triomphe par la politique de la réconciliation nationale que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a conçu et mené avant sont adoption “massive” par le peule algérien.
“L’Algérie demeure depuis lors extraordinairement vigilante pour elle-même comme pour ses voisins”, a soutenu le chef de la diplomatie algérienne.
Abordant la contribution algérienne sur le continent, M. Lamamra, a expliqué que l’Algérie a initié un certain nombre de projets au niveau de l’Afrique comme le Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) dont le siège se trouve à Alger.
Le CAERT, a-t-il rappelé, est un centre où s’harmonisent les informations et le savoir-faire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme à travers l’Union africaine, notant que cette institution a aidé au “développement de la doctrine de l’Union africaine contre le terrorisme et a la mobilisation de moyens.”
“L’expérience algérienne est mise au service de l’Afrique, elle est également mise au service de la communauté internationale”, a dit M. Lamamra soulignant que “certains nombre de réunions qui se sont tenues a Alger animé par M. Messahel ont porté sur le partage de cette expérience algérienne, et sur la sensibilisation des autres”.
Evoquant la question du “paiement des rançons pour la libération d’otages”, le ministre a relevé que “l’Algérie a été l’un des premiers pays à faire bouger la communauté internationale pour criminaliser et rendre pénalement interdites les rançons dans des situations de prise d’otage”, soulignant que “des évolutions dans ce sens ont été enregistrées dans le cadre des dispositifs juridiques internationaux relatifs au financement du terrorisme et une résolution de Conseil de sécurité des Nations unies en a fait état également.”
“Il faut poursuivre et aboutir au tarissement des sources financières du terrorisme”, a-t-il insisté, rappelant que “l’Algérie travaille également sur la prévention de la radicalisation et sur la déradicalisation”.

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