“Algeria has its own peace and security doctrine,” says Messahel

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APS : Vendredi, 26 Janvier 2018
PARIS – L’Algérie a sa “propre doctrine en matière de paix et de sécurité surtout qu’il s’agit de notre région”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, soulignant qu’elle privilégie,
face à l’événement, l’effort national.
“Vous savez, nous avons notre propre doctrine en matière de paix et de sécurité. Surtout qu’il s’agit de notre région. Nous avons toujours privilégié l’effort national pour faire face à l’événement. Et cela, c’est partant du vécu, de l’expérience que nous avons vécue”, a expliqué le ministre à une question sur l’absence de l’Algérie au G5 Sahel dans un entretien qu’il a accordé à la radio française RFI, capté à Paris, rappelant que “nous n’avons compté sur personne pour nous en sortir, après une décennie noire et après 200 000 morts”.
Le G5 Sahel, rappelle-t-on, est un cadre de coopération régionale dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le fléau migratoire, soutenu par la France et quelques pays européens, qui regroupe cinq Etats du Sahel, à sa voir la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, “compter sur soi est un facteur extrêmement important. On ne peut pas faire face au terrorisme et, par expérience, s’il n’y a pas une véritable mobilisation à l’interne”, faisant observer que “ce dont a besoin le Mali, et ce que nous faisons pour le Mali, nous le faisons pour le Niger –, il ne faut pas le perdre de vue”.
“Ce n’est pas parce que nous n’avons pas de troupes. C’est une doctrine. Notre armée a une vocation de défense nationale. C’est constitutionnel, c’est historique, c’est culturel”, a-t-il soutenu, soulignant que les enfants de l’Algérie “défendent leur pays”.
“On ne va pas dans d’autres théâtres, ce n’est pas dans notre doctrine. Par contre, notre devoir de soutien ou d’aide aux pays qui sont confrontés à ce genre de situation, là, on le fait par devoir, mais on le fait parfois dans la grande discrétion”, a-t-il ajouté, faisant savoir que l’Algérie a “beaucoup investi” dans la formation d’unités spéciales de lutte contre le terrorisme en territoire saharien.
“Ca, c’est vraiment la spécialité (…) Nous le faisons par les équipements en termes logistiques. Depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui, il y a plus de 65.000 cadres africains qui ont été formés chez nous. Nous le faisons pour le Mali, nous le faisons pour le Niger, nous le faisons pour d’autres pays de la sous-région”, a-t-il conclu.

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