Algeria calls, in UN Security Council, for accelerating Malian peace process

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APS : jeudi, 19 janvier 2017
NEW YORK (Nations Unies)- L’Algérie a exhorté mercredi à New York les parties maliennes à tenir leurs engagements pour la paix, en oeuvrant à surmonter les obstacles à la réconciliation au Mali.
“Oui, nous n’avons pas encore atteint notre destination (à) mais nous ne pouvons pas et nous ne devons pas abandonner malgré les obstacles que nous rencontrons sur le chemin” de la paix, a déclaré le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, M. Sabri Boukadoum lors de son intervention au Conseil de sécurité.
Le représentant de l’Algérie qui a été invité par cet organe onusien pour discuter des efforts de la médiation au Mali, a relevé que ” les défis, les frustrations et les attentes légitimes non satisfaites” devraient inciter toutes les parties impliquées dans le processus de paix au Mali à accélérer la mise en oeuvre de l’accord d’Alger.
“Cela signifie clairement que nous devons accélérer la réalisation de nos objectifs communs, mais nous devons faire très attention à toute démarche susceptible de (rendre) difficile la mise en place du processus” de paix, a ajouté M. Boukadoum qui s’est dit aussi troublé par l’horrible attentat qui a visé mercredi un camp de regroupement militaire à Gao.
“Pour toutes ces raisons, nous estimons nécessaire de dire avec beaucoup de franchise que nous avons besoin dans ce contexte que le Conseil de sécurité réaffirme ses encouragements et son soutien à l’Accord d’Alger ” et au comité de suivi de l’accord de paix, a-t-il dit.
Il a relevé que les autorités maliennes ainsi que toutes les parties à l’accord ont constamment réaffirmé leurs engagements sans équivoque en faveur de la pleine mise en oeuvre dudit accord.
“Je dois dire que jusqu’à présent, le sentiment de mes autorités est que la mise en oeuvre de l’accord n’est pas contestée par les autres parties maliennes”, a-t-il noté, en appelant à éviter d’utiliser les malentendus comme prétexte pour renoncer au processus de paix.
M. Boukadoum a soutenu qu’aucune partie n’avait le droit de compromettre ce processus par un comportement injustifié ou des remises en question sempiternelles de ce qui a été auparavant pleinement accepté.
Il a salué à ce propos les autorités au Mali pour avoir accepté de désigner un haut représentant du président malien pour mettre en oeuvre l’accord de paix, souhaitant que cette initiative puisse ouvrir la voie à la mise en place des patrouilles conjointes et des autorités intérimaires, prévues par l’accord.
La communauté internationale doit appuyer le processus de médiation qui pourrait servir de modèle pour d’autres situations de crise, a-t-il soutenu.
Le processus de paix au Mali s’inscrit pleinement dans la vision de la prévention des conflits, privilégiée par le nouveau secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui envisage des actions dans ce sens en s’appuyant sur les parties concernées et l’engagement des pays voisins ainsi que sur des mécanismes régionaux, a-t-il poursuivi
Et de conclure que l’Algérie qui a ” mobilisé d’énormes ressources humaines et matérielles pour (soutenir) la paix et la réconciliation dans ce pays frère et voisin n’allait pas se soustraire à ses responsabilités envers tous les Maliens et envers leurs autorités” .

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