AFRIPOL, an "added value" to new global security architecture

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APS : Mercredi, 27 Avril 2016
ALGER- L’apport de l’organisation africaine de coopération policière (Afripol) constituera une “valeur ajoutée certaine” à la nouvelle architecture mondiale de sécurité,
a déclaré mercredi à Alger le Directeur général de la sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel.
“Les tragiques évènements que nous enregistrons chaque jour, n’épargnant aucun continent, démontrent que la menace est globale et diffuse, laissant perplexes les polices les plus efficaces et les mieux organisées”, a-t-il dit à l’ouverture d’une réunion consultative sur le démarrage d’Afripol.
Pour le général-major Hamel, les défis majeurs engendrés par les nouvelles formes de terrorisme, de radicalisation, de combattants terroristes étrangers, de cybercriminalité, de trafic illicite de drogues et d’armes à feu, en sus des crises migratoires et humanitaires, et autres fléaux criminels, “constituent des facteurs de menace à la paix et la sécurité aux niveau national, régional et international”.
“Cette situation requiert une réponse concertée et intégrée grâce à une coopération qui doit être solidaire, franche et spontanée, pour relever ces défis communs, dont l’apport d’Afripol constituera une valeur ajoutée certaine à la nouvelle architecture mondiale de sécurité”, a souligné le DGSN.
Il a affirmé que le “meilleur garant” du succès d’Afripol “demeure la rigueur avec laquelle nous veillerons à mettre en oeuvre” le processus de son démarrage, “dans le cadre d’une démarche qui doit répondre non seulement aux
urgences sécuritaires, mais aussi et surtout s’inscrire dans la durée pour aboutir à une organisation continentale de coopération policière viable et pérenne à l’ère des ensembles régionaux et internationaux”.
Le général-major Hamel a rappelé que la 23ème conférence régionale africaine tenue à Brazzaville (Congo) en février dernier, avait permis d’identifier la réalité des besoins à l’échelle africaine et “qui constituent, dans le cadre de notre travail de réflexion et de consultation, un terreau propice pour atteindre nos objectifs sécuritaires”.
Cette conférence “a permis de mettre en évidence les contraintes rencontrées par les services de police africains et qui suscitent de notre processus de concertation, l’examen du rôle incombant à Afripol dans la concrétisation de notre démarche”, a-t-il ajouté.
Selon lui, Afripol est appelée à établir des relations d’échange et à collaborer avec des organisations intergouvernementales et internationales similaires “qui renforceront ses capacités pour s’acquitter de son mandat dans les meilleures conditions”.
Le DGSN a, par ailleurs, indiqué qu’en faisant sienne le rapport sur les statuts d’Afripol et des documents y afférents, issu de la 2è réunion des chefs de police africains tenue à Alger en décembre dernier, la Commission de l’Union africaine “a réaffirmé sa volonté, quant à la nécessité du lancement diligent d’Afripol”.
“J’avais fait part à l’occasion de cette réunion de quelques orientations pour le démarrage d’Afripol, de la nécessité d’une démarche graduelle dans sa mise en oeuvre, en partant d’une structure de démarrage via la mise en place d’entités essentielles d’Afripol, pour atteindre à terme son organigramme définitif”, a-t-il encore rappelé.
Le général-major a conclu son intervention en rendant un “vibrant” hommage au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour son soutien à Afripol et sa contribution “substantielle” à l’oeuvre globale d’apaisement et de règlement des conflits “qui traduisent la ferme résolution de l’Algérie à participer activement à l’émergence d’une architecture globale de paix et de sécurité en Afrique”.
Après la séance d’ouverture, les travaux de cette rencontre, de deux jours, se sont poursuivis à huis clos et seront sanctionnés par une série de recommandations.
Réunion consultative à Alger sur le démarrage d’Afripol
ALGER- Une réunion consultative sur le démarrage de l’organisation africaine de coopération policière (Afripol) se tient mercredi à Alger avec la participation d’experts de l’Union africaine et de hauts responsables africains de police, dont le directeur général de la sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel.
Intervenant à l’ouverture de cette rencontre, le général-major Hamel a salué la présence à cette réunion de représentants des organisations policières régionales et des chefs des organisations policières sous régionales, qui “confirme leur intérêt et leur attachement à la constitution d’une architecture policière mondiale efficace contre les menaces liées au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée”.
“Je suis convaincu que cette représentativité nous permettra au cours de cette rencontre, de tirer le meilleur profit de l’expérience des organisations policières régionales à même d’aboutir positivement à notre objectif visant à ériger une organisation policière africaine conforme aux principes communs de gouvernance universellement admis”, a-t-il déclaré.
Pour sa part, le représentant de la commission de l’Union africaine, Tarek Ahmed Sharif, a tenu d’emblée a exprimer la gratitude et la reconnaissance de son organisation à l’Algérie pour ses efforts en faveur de la mise en place d’Afripol.
Il a également souligné le rôle de cette nouvelle organisation dans la conjugaison des efforts des pays africains dans leur lutte contre les différents fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité du continent comme le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée.
Des représentants d’Interpol et d’organisations régionales de coopération policière comme Europol et Aseanapol prennent part à cette rencontre de deux jours.
Lors de cette réunion, les hauts responsables des organisations régionales de coopération policière devront partager leurs expériences “en mettant l’accent sur les bonnes pratiques notamment en matière de modalités d’échange d’information aux niveaux opérationnel, tactique et stratégique et dans l’intérêt de la planification de l’ouverture du secrétariat d’Afripol”, explique un communiqué de presse de cette rencontre.
Les disparités juridiques entre les différents pays en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière seront également débattues lors de cette rencontre pour faciliter la lutte contre ce phénomène, ajoute la même source.

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