African Free Trade Zone aims at intensifying trade exchanges

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APS : Jeudi, 04 Juillet 2019
NIAMEY – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a indiqué jeudi à Niamey (Niger), que la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF) ambitionnait d’intensifier
les échanges commerciaux sur l’ensemble du continent pour constituer un marché continental intégré.
“Il s’agit d’une remarquable réalisation qu’on peut même qualifier d’historique dans laquelle se sont invités, avec un inégalable dévouement, la Commission de l’UA, les ministres du Commerce et les Communautés économiques”, s’est-il félicité, lors d’une allocution prononcée lors des travaux de la 35ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA.
Le 12ème sommet extraordinaire de l’UA sera consacré au lancement opérationnel de la ZLECAF.
M. Faki Mahamat a rappelé que l’idée de la création de la ZLECAF remontait à la session inaugurale de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1963, qui avait alors instruit le comité économique d’en conduire l’étude.
Pour lui, “il est urgent de traiter toutes les questions requises en suspens, qu’elles soient de nature technique ou politique, pour accélérer la cadence de l’intégration continentale”.
Lors du Sommet de Kigali tenu en mars 2018, les Etats membres de l’Union africaine signataires de l’Accord portant création de la ZLECAF ont donné un signal fort pour la consolidation et le renforcement des échanges commerciaux intra-africains dans l’objectif de la création d’un marché africain unique.
La ZLECAF est entrée en vigueur fin mai dernier avec l’objectif de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent, basé sur la libre circulation des activités et des investissements.
Elle offre un espace très dynamique constitué d’un marché de plus de 1,2 milliard de personnes qui représente environ 2.500 milliards de dollars de PIB cumulé.
Evoquant, par ailleurs, l’élaboration du budget de l’UA pour l’année 2020, M. Faki Mahamat a souligné “la difficulté majeure” à laquelle restent confrontés la Commission et les autres organes de l’UA, consistant en “le versement tardif des contributions par les Etats membres, aggravé souvent par d’importants arriérés de contributions statutaires”.
Concernant le Fonds de la paix, dont le niveau de contribution est à un peu plus de 116 millions de dollars sur les 400 millions programmés, il a indiqué qu’il constituait “un indicateur de la volonté politique affirmée des Etats membres pour assurer l’intégration, la paix et la prospérité”.
Il a ajouté que ce Fonds, dont il souhaite que les Etats membres maintiennent leur effort de contribution, permettra d’opérer comme “un instrument de souveraineté qui confère à l’Afrique la possibilité d’affirmer sa présence active sur les terrains de conflits, mais aussi de travailler en amont dans leur prévention”.

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