(Français) Forêts: la coopération internationale s'est grandement développée

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APS : Mercredi, 06 Mars 2019
ALGER – La coopération internationale dans le domaine des forêts et de la sauvegarde des ressources naturelles, qu’elles recèlent, s’est grandement élargie et développement notamment dans le cadre des différentes conventions ratifiées par l’Algérie, a indiqué, mercredi à Alger, le directeur général des forêts (DGF), Ali Mahmoudi.
A l’ouverture d’une journée d’information sur l’appui de la coopération internationale à la mise en œuvre de la stratégie forestière, en présence de M. Eric Overvest, coordinateur résident du système des Nations-Unies, M. Mahoumoudi a rappelé que l’Algérie a ratifié de nombreuses conventions depuis la conférence de Rio en 1992.
L’Algérie a également intégré les objectifs de ces instruments dans les politiques et stratégies nationales en matière de conservation et gestion durable du patrimoine naturel pour satisfaire une croissance économique, un développement humain et la protection de l’environnement, a-t-il soutenu.
“La coopération internationale joue un rôle essentiel dans le soutien des mécanismes de transferts des connaissances et des technologies, ainsi que le renforcement des capacités de production au service du développement rural et de protection des ressources naturelles”, a indiqué M. Mahmoudi.
Il a, de même, souligné que la nouvelle stratégie du sous-secteur des forêts, relié au secteur de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, vise à intégrer la valeur des biens et services dans l’économie nationale en plus de celle découlant du bois, du liège, de la chasse et des autres produits non ligneux.
Dans ce sens, les défis à relever consistent en l’amélioration de la santé des écosystèmes forestiers, des fonctions de protection des eaux et des sols dans la gestion et l’utilisation des espaces naturels, de la conservation et la valorisation de la diversité biologique, ainsi que l’amélioration des fonctions de production des forêts et autres espaces naturels.
Selon lui, la stratégie forestière détermine la vision et les objectifs principaux chiffrés, les principaux axes d’intervention et les préalables à prendre en charge en matière de gestion, de décentralisation, de réforme du système budgétaire et de développement des capacités d’intervention de l’administration forestière et de partenariat national et international.
Toutefois, continue-t-il, la mise en œuvre doit passer par l’intensification de la formation des ressources humaines et de la recherche scientifique, avec un apport indispensable et de la coopération internationale, qui constitue le cadre adéquat pour un partenariat devant permettre aux capacités nationales d’atteindre leurs objectifs.
A noter que le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, à travers la DGF a ratifié 4 conventions internationales, un accord et un protocole internationaux et d’autres instruments internationaux.
Concernant ces conventions, il s’agit de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES), ratifiées en 1983, permettant de mettre en place un cadre juridique et des procédures pour réglementer le commerce international des espèces protégées.
Il s’agit également de la convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), ratifiée en 1996 qui traite notamment de la dégradation des terres dans les zones arides, semi arides et subhumides sèches.
En outre, l’Algérie a également ratifié en 1983, la Convention de “Ramsar” sur l’utilisation rationnelle des zones humides, notant que, dans son cadre, la DGF a élaboré sa stratégie de gestion écosystémique des zones humides et s’est impliquée dans les projets régionaux pour la surveillance des zones humides par imagerie satellite avec l’agence spatiale européenne.
Grâce à ces efforts, à ce jour, 50 zones humides ont été classées sites Ramsar sur la liste de zones humides d’importance nationale.
En marge de la rencontre, deux avenants à la Convention de Ramsar ont été signés entre la DGF et le Fonds international pour la nature (WWF) en vue d’obtenir des rallonges financières d’environ 100.000 dollars, au profit de la zone humide de Gouraya (Bejaia) et celle de Taza (Jijel).
Pour ce qui est des accords et protocoles internationaux, la DGF a notamment cité l’Accord sur les oiseaux d’eau migrateurs de la région Afrique/Eurasie (AEWA), ratifié en 2006, le programme de l’Unesco Mab, adopté en 1986 et le protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages découlant des ressources génétiques (APA), signé en 2011 par l’Algérie.

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