(Français) Afrique Asie consacre un dossier sur l’Algérie "face au désordre mondial"

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APS : Jeudi, 14 Avril 2016
PARIS – Le mensuel Afrique Asie a consacré, dans son numéro d’avril, un dossier de 32 pages sur “l’Algérie face au désordre mondial”, dans lequel il met en relief le “chantier du changement” engagé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Pour le mensuel, ce “chantier du changement”, reposant sur un triptyque (redressement, démocratie et modernité) n’a épargné ni les institutions, ni l’économie, ni la culture.
Faisant état du long parcours diplomatique du chef de l’Etat, “politicien subtil, fin politique et diplomate émérite”, Afrique Asie souligne qu’il a été “de tous les cénacles où se jouent la paix et la stabilité du monde”, avec en doctrine “pas de marchandage au détriment de la souveraineté nationale, ni de l’intégrité territoriale du pays”.
C’est dans un contexte où “le cycle infernal” du terrorisme dans le monde se caractérise par sa “macabre continuité” et dans une arène internationale pleine de dangers, écrit le magazine, que l’Algérie “est plus que jamais décidée à maintenir sa garde haute pour ne pas subir les machinations qui la visent autant que d’autres pays”.
Ainsi, l’état de vigilance sécuritaire “a été relevé de plusieurs crans” pour mettre le pays “à l’abri d’une éventuelle attaque”, explique Afrique Asie qui ajoute que l’armée algérienne, “aguerrie par la confrontation qui lui a été imposée une décennie durant par la déferlante terroriste sur son territoire”, est sur “le pied de guerre à ses frontières”.
“Elle est prête à combattre toute velléité belliqueuse et repousser toute tentative d’incursion, notamment en direction des champs pétroliers et gazier, source principale des revenus du pays”, indique le magazine qui relève que, parallèlement à ce dispositif sécuritaire “sous très haute mobilisation”, Alger plaide “inlassablement” pour des solutions politiques au Mali et en Libye, de même qu’elle appelle à la fin de la guerre en Irak et en Syrie.
Le mensuel note que cette situation de désordre dans le monde a été provoquée “par les idées fumeuses et criminelles des néoconservateurs américains à l’origine de la funeste théorie du +clash des civilisations+, conçue comme un substitut à la guerre froide, et a été nourri(e) par les interventions militaires successives des Etats-Unis et de l’Otan ciblant des régions sociologiquement complexes en Afghanistan, Irak, Syrie et Libye”.
Dans le même ordre d’idées, le magazine, reprenant une universitaire algérienne, qualifie la diplomatie algérienne de “singulière”, dans la mesure où sa position “demeure granitiquement gage de multipolarité, donc de plus d’équité internationale et de justice sociale”.
“Oui, la diplomatie algérienne d’aujourd’hui est û heureusement û atypique, mais tellement nécessaire”, affirme-t-il dans un sous-dossier consacré à ce sujet dans lequel il souligne qu’Alger, pour la question palestinienne, est “la capitale arabe qui est allée plus loin dans son appui au peuple palestinien”.
Sur le plan économique, Afrique Asie soutient que l’Algérie, tout en s’ajustant aux mutations de l’économie mondiale, “continue à avancer vers sa propre émergence sur un marché mondialisé qui ne fait pas de cadeaux aux plus faibles”, soulignant que le pays “s’est doté, ces dernières années, de bons ‘airbags’ pour amortir le contrechoc pétrolier”.
Commentant les dernières mesures prises par le gouvernement, le magazine explique qu’il a “au contraire” déployé tous les outils pour “peser sur une conjoncture contraignante”.
“Il freine les importations, pour notamment tarir l’hémorragie de devises et donner plus d’espace à la production nationale, et il surveille au plus près la balance des services et les transferts de toutes sortes”, précise-t-il, ajoutant qu’il a reporté des projets budgétivores, sans pour autant réduire son budget social, notamment pour le logement, l’éducation, la santé et la lutte contre la pauvreté.
Dans la perspective de résister au contre-choc externe, l’Algérie a mis sur pied de nouveaux instruments financiers pour, ajoute Afrique Asie, “repousser le plus loin possible le recours à des dettes extérieures”.

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