(Français) Les crédits à la consommation, un mécanisme pour la consécration de la croissance économique

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APS : Lundi, 22 Février 2016

TIPASA- Le crédit à la consommation constitue un “mécanisme efficient” pour la consécration de la croissance économique, ont affirmé lundi à Tipasa des experts ayant pris part à une rencontre sur “Le rôle du crédit à la consommation dans le développement de la production nationale et la préservation du pouvoir d’achat du citoyen”.
La rencontre, organisée par la Chambre d’industrie et de commerce de la wilaya de Tipasa, a vu la participation des autorités locales, dont le wali, d’industriels, d’opérateurs économiques et des représentants de banques nationales.
L’opportunité a donné lieu à un débat ouvert sur le crédit à la consommation et son rôle dans l’édification d’une économie nationale diversifiée hors hydrocarbures, par la présentation d’expériences de nombreux pays ayant adopté cette stratégie visant le soutien du produit national.
Pour l’expert national Smail Lalmas, il s’agit (le crédit à la consommation) d’une “règle économique évidente”, vu que le développement économique, a-t-il dit, “est conditionné par la consommation”, d’où la responsabilité dévolue à l’Etat, “d’organiser et de réguler le marché de la consommation , tout en préservant le pouvoir d’achat du citoyen.”
L’intervenant a soutenu, à cet effet, que l’expérience du crédit à la consommation, menée avant 2009 a “échoué”, car, en plus de “n’avoir pas préservé le pouvoir d’achat du citoyen, elle manquait de perspectives et a encouragé l’importation tout azimut”, a-t-il argumenté.
En outre, M. Lalmas prévoit une contribution progressive des nouvelles procédures dans le relèvement à 40% du taux d’intégration des produits locaux, estimé actuellement à 20%, sachant que la production nationale s’appuie à 80 % sur l’importation des matières premières et autres pièces de montage.
“La consécration d’un taux d’intégration de 40 %, à moyen terme, serait fort appréciable”, a-t-il estimé à ce propos.
L’expert économique Mohamed Azouz, de l’Ecole supérieure du commerce, a, pour sa part, qualifié le crédit à la consommation de “mécanisme stratégique pour la relance de l’économie nationale” et pour “se départir de la dépendance économique aux pays industriels, à long terme”, a-t-il ajouté.
L’universitaire Cheloufi Noureddine a, quand à lui, plaidé pour une réflexion à de nouvelles formules adaptées à certains consommateurs qui “rejettent les crédits bancaires pour des considérations religieuses.”
Il a estimé, à ce propos, que les banques islamiques ont un rôle à jouer, d’autant plus, a-t-il souligné, que les “formules (de crédit) proposées par ces dernières sont en vigueur même dans des pays occidentaux ».

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